Eat me [fini]

Shun le laissa le câliner, il aimait cette sensation d’être aimable…De pouvoir échappé à son quotidien et à son passé grâce à lui. Cet homme était en quelque sorte unique à sa façon et le soulageait considérablement. C’est pourquoi il était près a recommencer avec lui sans hésité….

« _Tu sais bien que tu n’est pas si insupportable que ça… Joue pas les gros grognions insupportable ça ne te vas pas du tout. Celui qui pourri la vie de l’autre très plutôt moi. Et puis je ne me suis pas éloigné de toi uniquement pour ça. Honnêtement je ne voulais pas faire subir ça à Rose. C’est une gamine adorable, elle mérite bien mieux qu’un compagnon de jeu dans mon genre… Tu n’avais de cesse de penser que je partirais avec Satoshi. C’était aussi pesant de se sentir étouffé entre vous deux… Satoshi est une réminiscence des sentiments de mon passé et toi de ma nouvelle vie… Je n’aimais pas la sensation d’être écartelé entre vous deux alors j’ai préféré prendre la fuite… Je suis un lâche alors ça ne devrait pas te surprendre outre mesure pas vrai ? »

Il commença a marcher ses glaçon plutôt qu’à boire le contenue de son verre d’eau. Il aimait le crissement que procurait la glace entre ses dents et le froid qui anesthésiait son palais un long moment, rendant sa cavité buccale inexplicablement indolore. Lorsque le contenue fut finalement complètement ingéré il se sentit mieux. Son estomac se décontracta lentement mais sûrement et il put enfin respirer et se mouvoir normalement.

« _D’accord pour le restaurant même si je pense que ce n’est pas du tout une bonne idée… Pour un anorexique il n’y a pas pire rendez vous que celui-ci… Mais je viendrais. Ne me paye pas autre chose qu’une salade… peut être même que ce sera trop alors nous verrons… »

Il se leva souplement comme à son accoutumé puis se faufila vers la porte d’entrée. Il attrapa son sac au vol en passant dans le hall puis étendit ses muscles avant que ses cervicales ne craquent.

« _Je vais rentrer a pieds ne t’en fais pas pour ça… je n’aime pas trop les taxi. Le conducteur fini toujours pas me demander si je suis bien le chanteur connu … J’aime bien marcher seul un moment et la nuit est particulièrement propice à la réflexion et la solitude… »

Il se para d’un charmant sourire, ceux qui le rendait taquin. Puis il s’éclypsa lentement refermant la porte avec douceur derrière lui.

***

plusieurs jours plus tard il réserva une table dans un restaurants indien de Ginza. Les propriétaires le connaissaient déjà et il ne l’obligerait donc pas à manger contre son gré. Il arriva donc un peu en avance et choisit sa table avec soin : celle qui se trouvait le plus proche du mur mais aussi la plus isolée et la plus en retrait. Ils seraient ainsi au calme et ne risquerait pas les mauvaises rencontres avec des journalistes un peu trop penché sur la vie personnelle du jeune chanteur.
Il commanda un verre d’eau tout en attendant les jambes croisées en lisant un journal. Les minutes passèrent lentement sans qu’il doute une seule secondes que son ancien amant ne vienne. Il avait vu trop de sincérité pour que celui-ci se dégonfle… Et puis ce n’était pas du tout son genre… mais une ancienne anxiété pointa tout de même le bout de son nez au creux de son estomac tandis que les aiguilles noires continuaient leur course folle sur le cadran de la grande horloge accrochée au mur…

Hagi le laissa partir un peu décu. Tout son corps, mais surtout son cœur brûlait. Il l’accompagna au plus loin, soit à la porte du Chocolate. Il avait profiter un peu de son ascenseur personnel pour lui voler quelques tendres baisers. Il avait quelque peu changé depuis le temps. Shun l’avait transformé en arrivant et en partant de sa vie. Une fois à la porte, il serra juste sa poigne sur son épaule et lui fit un signe de tête lent. Il partit et il espérait qu’il sera au rendez-vous. Tetsu n’en manqua pas une pour arrivée en toute hâte pour lui demandé des détails. Il eut juste un grand sourire de Hagi avant que ce dernier ne gagne son loft.

Ce jour arriva enfin. En semaine, il y aurait moins de monde. C’était le plus approprié. Hagi avait prit la peine de lui parler de Shun bien avant qu’ils se retrouvent tous au restaurant. Elle n’avait pas l’air de chercher le pourquoi du comment, elle voulait juste revoir Shun. Elle avait sûrement attendu son papa avec autant d’impatience que le chanteur qui était déjà au restaurant. Il avait du retard. Elle était adorablement habillé comme une petite poupée en porcelaine. C’était Rose qui choisit ses vêtements. Il regretta de ne pas avoir donné quelques directive à la nurse. Elle avait l’air de Laura Ingalls dans le monde d’alice au pays des merveilles. Il eut un grand sourire attendri malgré son état. Il n’eut pas besoin de presser la jeune fille qu’elle lui courrait déjà entre les jambes pour descendre à la voiture.

Au restaurant, il entra et salua le serveur qui lui fit un accueil chaleureux. Il mérita d’un bon pourboire à la fin de la soirée. Il l’informa qu’on l’attendait sûrement. L’homme hocha vivement la tête et lui demanda de le suivre. La jeune fille continua son expédition digne d’un serpent, se faufilant et passant devant le serveur. Elle courut de ses souliers blanc jusqu’à Shun. Les pans de sa jupe rose dansaient tant dans l’air qu’on voyait le jupon en tulles en dessous. Elle sauta au cou du jeune homme avant de lui faire un énorme câlin, laissant tomber le joli petit béret qui coiffait sa tête. Ensuite, elle sautillait sur place, tapant dans ses mains et lui montrait fièrement ses moufles avec une tête de lapin en peluche dessus. Hagi arriva lentement et remercia l’homme qui le guida dans cet établissement. Il fit une légère courbette et s’excusa du retard. Il portait de volumineuse lunettes noires, mais qui restaient sobre et chic. Il s’assit et les retira avec hésitation. Une fois fait, on pouvait voir une marque récente d’un coup reçut sous l’œil. Il baissa la tête et tenta de faire l’air de rien. Bien sûr, on pouvait compter sur la curiosité d’une enfant. Elle grimpa sur sa chaise et pointa son doigts sur la partie meurtrie. Hagi grimaça en repoussant la main de sa fille comme si c’était un insecte.

_Papa, c’est quoi ça ? Tu t’es cogné ?! Comme quand j’ai fais tomber mon doudou derrière la machne. T’aurais du voir ça Shiroisan ! Il s’est relevé à un moment et bouuuum, la tête contre l’armoire. Compta la jeune fille en riant timidement.
_Oui, je me suis cogné … contre un ami à tonton Goto…
_Ah ! Moi j’aime pas ses amis ! En plus il en a trop plein ! Rouspéta-t-elle en faisant une moue boudeuse.

Hagi eut un rendez-vous de dernière minute. Goto avait eu quelque crasse avec un yakuza et on fit bien comprendre au jeune homme qu’on ne pouvait être aussi familier avec eux sans en payer le prix. Le jeune frère avait donc appelé Hagi à la rescousse. On essaya d’être diplomate, mais cela déborda rapidement. On avait peut aimé le dédain de l’aîné et l’insolence du benjamin.

Il prit la carte et sa fille fit de même. Il la remit à l’endroit, rose la tenant à l’envers. Il l’aida à choisir son plat. Il la remit assez sèchement en place quand elle jouait avec ses couverts, alors qu’il proposait plusieurs vins à Shun, qu’il puisse faire son choix dans les meilleurs de toute les cuvées. Il lui accorda un sourire très bref. Ses traits lui tirait tant.

La jeune fille usa de sa langue une bonne partie du repas ce qui aida Hagi à camoufler sa mauvaise humeur qu’on animait. Il ne cessait de recevoir des message. Il finit par s’éclipser. Quand il revint, c’était avec son téléphone séparé en deux. Il ne prit pas la peine de s’asseoir. Il déposa le cadavre sur la table et invita pressement sa fille à quitter la table.

_Papa, mais on fais quoi ?
_On t’emmène chez tonton Tetsu, d’accord ?

Son regard en disait assez long pour que la jeune fille ne fasse pas de caprice. Un homme immense entra rapidement dans le restaurant et prit Rose par la main. Il enfila discrètement un petit automatique dans la ceinture du pantalon d’Hagi et emmena la jeune fille. Hagi revint à table et contrairement à tout ses principes et ses habitudes, il prit les mains de Shun et les serra fort. Il laissa doucement sa tête tomber, puis il ramena ses fines mains froides contre sa joue avant de les embrasser.

_Je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas que ça se passe comme ça. J’ai eu des contre temps. Et là, j’espère juste qu’on me fait peur … Car je vais devenir dingue…

Il prit un verre de vin qu’il vida à une vitesse folle, lui si grand amateur de vin. Il ne prenait plus la peine de l’apprécier.

_J’ai envie d’être raisonnable et de te dire, mais cours. Loin de moi, de notre famille. Vis une vie meilleur. Trouve un mec bien. Mais j’ai pas envie. En ce moment, plus que jamais, j’ai besoin de toi … Mais j’ai peur pour toi. Tetsu ma légué une merde pas possible. Un faux pas, et tout disparait. Goto est incontrôlable et se croit sur puissant, alors il m’emmène que des problèmes… J’ai gagné mon bleu grâce à lui. Les yakuza menace de s’en prendre à quelqu’un de proche, pour se venger. Mais je pense sincèrement qu'ils me mettent la pression... Du genre le mec à deux table plus loin qui nous quittent pas des yeux ...

Il relâcha doucement ses mains et touillait son lait caillé. Il finit ce qui lui servait de dessert. Il finit par attraper Shun derrière le dos et le fit glisser sur la banquette qui faisait le tour de la table. Il l’approcha tout contre lui et laissa ses doigts glisser le long de son bras fins avant de se loger entre ses doigts. Il respira longuement son odeur. Il aurait pu rester des heures ainsi, sans rien faire, ne plus penser à rien. Il finit par sortir de ce doux moment, et se changea les idées.

_T’as fait quoi quand t’es parti ? T’es allé où ? T’as repris directement le boulot alors qu’on t’as tous dis que c’était dangereux…

Le jeune chanteur avait patienter un long moment, tournant le fond de son verre lentement puis répétant encore et encore la même manœuvre. Il s’était appuyer plus ou moins la joue sur la paume de sa main et commençait légèrement a s’impatienter. Après tout il n’avait jamais été et ne serait jamais un modèle exemplaire de patience et de courtoisie. Pourtant son cœur se gonfla immédiatement de joie lorsqu’il entendit au loin la petite voix fluette de Rose. Il se redressa et la chercha des yeux le regard brillant d’intérêt.
La petite avait eut tôt fait de l’apprivoiser alors que personne pas même Hagi n’y était réellement arrivé… Parfois les enfant avait des ressources insoupçonné pensa t il , tandis qu’il voyait se faufiler entre les tables une petite taches roses qui grandissait au fur et à mesure qu’elle s’approchait aussi vite qu’une fusée.

Il la réceptionna les bras ouverts lorsqu’elle se jeta sur lui avec enthousiasme puis après l’avoir câliner un moment la reposa par terre et la faisant tourner un petit peu sur elle-même. La petite fille ne se fit pas prier et lui montra sa robe sous toutes les coutures en vantant la beauté et la souplesse. Shun se retint de rire attendrit par la superficialité navrante de la gente féminine. Il ébouriffa la petite tête blonde et l’aida à monter à la place qui lui avait été attribuée.

« _Ce n’est pas grave…De toute façon je ne suis pas spécialement arrivé à l’heure, mentit il. J’avais deux séance de dédicaces qui tombaient mal et je me sentait obliger d’y participer. »

Il prit la carte et commanda un maigre festin en ce qui le concernait puis jeta un coup d’œil à ses deux invités qui regardait tout sous la moindre couture. Poliment il leur expliqua les plats tel un habitués puis fit quelques suggestion surtout pour la plus petite d’entre eux qui ne supportait certainement pas les plats très relevés. Il se pencha ensuite sur la table et lui montra le nom d’un vin qu’il affectionnait tout particulièrement.

« _Tu verras il est particulièrement parfumée… Sa robe est rouge sombre et il est légèrement fruité. Son goût fruité reste en bouche un bon moment. Il est divin vraiment, je te le recommande si tu veux passer une bonne soirée car tous ne serons pas aussi doux… »

L’allusion était à la fois subtile et totalement compréhensible, il sourit fier de lui puis entama la descente de son lassi nature ; une boisson a base de yaourt mixé et de lait qui rendait le tout étonnamment savoureux et velouté. Il y trempa ses lèvres une deuxième fois puis observa la scène légèrement inquiet. L’œil au beurre noir de son ancien amant ressemblait fort peu à la trace d’un meuble… Et lorsque celui-ci annonça plus ou moins qu’il s’était battu, shun soupira et le regarda avec une certaine désapprobation dans les yeux.

Tout à coup la soirée dérapa. Lentement mais sûrement ce qui avait été une soirée agréable et jovial ce transformait en une improvisation raté. Le jeune homme fixa la table en soupirant puis regarda le vigile s’éloigner la petite rose traînée derrière lui. Il s’attendit à ce que son père la suive mais celui-ci revint quelques minutes plus tard alors que le chanteur commençait à rassembler ses affaires, pensant qu’il devrait finir le restant de la soirée dans son maudit appartement de Ginza.

« _Ce n’est pas bien grave, j’ai l’habitude des soirées raté… aurais tu oublié qui je suis ? Shun le lunatique, Shun le sociopathe… »

Shun jeta un coup d’œil en suivant le geste de son ami. Il regarda l’homme dans les yeux puis le foudroya du regard les lèvres serrées de colère. Il ne supportait pas les chantages, encore moins ceux qui se basait sur la violence contre les enfants… Il serra les poings puis se résolu à aller en toucher deux mots soit au patron, soit à l’homme en personne. Son choix se porta vite sur l’étrange individu attablé plus loin ; en effet il appréciait cet endroit et ne doutait pas une seule seconde qu’on puisse le faire fermer s’il demandait de le faire sortir sans raison valable.

« _Quand quoi… Oh quand je suis partit… oui j’ai repris immédiatement le boulot. Tu sais bien que je n’écoute jamais ce qu’on me dit de toute façon. Alors je m’y suis remis immédiatement. Il n’y a que ça qui m’apaise quand je me sens étouffé par le cours des évènements… »

Il était quelque peu distrait par la scène qu’il déroulait dans sa tête. Enfin il poussa lentement le plus vieux puis se leva d’un pas déterminé.

« _Je vais lui touché deux mots tu vas voir… Il vas arrêter de nous regarder avec ces yeux là lorsque je l’aurais énuclée à mains nues, moi je te le dis ! »

Hagi leva les sourcils, exaspéré par l’attitude de Shun. Il avait raison, il n’en faisait qu’à sa tête et il savait qu’au fond qu’il n’écoutait jamais. Mais malgré tout, cela l’agaçait. Shun aurait pu mettre sa santé en jeu… Subitement Shun se leva, énervé par l’homme qui les fixait depuis déjà un bon moment. Il attrapa le bras bien frêle du jeune homme et le rassit sur la banquette.

_Surtout pas. Je n’aimerait pas rappeler mon homme de main pour qu’il vienne te chercher … Sincèrement, ce soir ce n’est pas le moment de les énerver s’il te plait. Fait comme s’il n’était pas là. J’aimerai essayer de rattraper cette soirée. Dis toi que ce n’est qu’un journaliste … C’est tout.

Il versa ce qu’il restait de la bouteille de vint dans les deux ballons prévu à cet effet et respira une dernière fois el contenu avant de le boire. Il était vrai que ce vin était exquis. Il retint bien le nom pour aller en trouver en boutique. Il demanda la carte et l’ouvrit, puis la tendit à Shun. Il lui proposa un digestif, pour lui ce serait un café bien serré.

La commande finit par arriver et au ùême moment l’homme tout de noir vétu quitta sa table. Il fit un détour par leur table et déposa un mot vers Hagi. Ce dernier ne se plia nullement à son titre, sa présence ou bien même son regard. Il lut le mot. « Un écart de Goto et c’est d’un doigt qu’il paiera ». Hagi brûla la papier qu’il laissa se consumer dans le cendrier. Il fit un simple signe de tête pour dire que le message était passé. Vu la scène de sa fille qui se faisait embarqué par un gorille, ils avaient jugé qu’Hagi était assez méfiant pour ne pas s’en prendre à Rose surtout qu’il n’était pas le coupable. Il s’en alla. Hagi lâcha un soupire, détendu. Il colla à peine ses lèvres aux coins des lèvres de Shun.

Il resta un moment à le regarder. Il finit par rire et but une gorgé de son café. Il tapa doucement sur la table pour attiré son attention.

_Au fait, je suis officiellement la pire déception de la famille… Grâce au journaux, mes parents ont découvert d’un, que j’ai embrassé une rockstar… Et aussi le milieu dans lequel je travaillais… Mon père n’a pas perdu de temps pour m’appeler et me dire à quel point je pouvais être une honte. J’ai déshonoré la famille, moi qui était leur grande fierté, etc..

Il lui faisait un grand sourire en coin. Cela montrait qu’il ne l’accusait de rien, mais surtout qu’il prenait ça presque à la rigolade. D’avoir passé tant de temps auprès de Tetsu l’avait aussi changé. Il voyait le monde autrement, surtout comme quoi la vie était courte. On ne pouvait savoir ce qui allait nous arriver. Puis, il était tout aussi étouffant de vivre dans la peur de décevoir sa famille alors qu’une fois qu’on a tout dit, on peu vivre pleinement sa  « passion ».

Il posa une main sur sa cuisse qu’il remonta un tout petit peu avant de serrer doucement ses doigts dessus. Lui qui ne réclamait jamais ce genre de chose. Il se rappelait encore avant quand Shun faisait tout pour le faire craquer. On devait venir le titiller au plus haut point pour qu’il accepte à se laisser un peu aller. Là, c’était vraiment lui qui en avait envie. Il échangea un long regard avec lui pour voir s’il comprenait le message. Là, il n’avait qu’une envie. Se retrouver chez le chanteur ou au Chocolate. Une bonne ambiance, quelques câlins. Le mieux serait, juste un bain, des bougies comme seule lumière, Shun tout contre lui.

_Si tu as du travail demain, laisse ce sera pour une prochaine fois … Moi ça ne me gêne pas au pire, je pourrai t’accompagner … Ou te déposé juste… se rattrapa-t-il en imaginant le quotidien long et médiatique du jeune homme : le genre de chose qui le fatiguait et l’agaçait.

(Alors soit t’ajoutes un truc, soit non. Moi je pensais faire un autre sujet ensuite, genre il passe le voir à son boulot ^^)

Shun s’arrêta lorsque le jeune chirurgien lui rappela à quel point il pouvait être impulsif , et peut être un peu stupide aussi… Il se rassis continuant de lancer des regards mauvais en direction de cet homme qui venait de gâcher leur soirée. Ce n’était pas qu’il le faisait exprès, loin de lui l’idée d’attiré les foudres d’un mafieux sur le petite table, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Hagi venait de lui demander de faire comme si c’était un photographe, et c’est exactement ce qu’il faisait… Shun avait très mauvais caractère et il détestait au plus haut point qu’on interfère dans sa vie privé. Et qu’il soit un quelconque homme de main ou un paparazzi réputé, cet homme était en train de bousiller une soirée qu’il avait mit un moment à mettre en place.

Enfin l’homme sembla se désintéresser d’eux, une fois qu’il posé son message sur leur table il s’en alla sans rien dire. Le jeune homme se détendit aussitôt jetant un coup d’œil circulaire au personne qui avait été témoin de la scène… Personne ne regardait réellement ce qui le rassura quelque peu : soit il n’y avait pas de journalistes dans la salle, ce dont il doutait plus que fortement… ou bien il n’avait pas juger ce scoop important ce dont il se félicita aussitôt.
Il prit le verre que lui tendit le gérant puis l’avala à petite goulée. Le liquide descendit dans sa gorge et le rafraîchi agréablement. Enfin calmé, il hocha la tête pour un digestif… A vrai dire il ne refusait jamais tout ce qui contenait de l’alcool surtout après une soirée aussi catastrophique.

« _Ton père dit ça mais au fond de lui il se rendra bien vite compte que tu n’es pas un paria de la société… Il ne vas pas risquer de perdre tous ses fils avec ce genre de réaction crois moi. Dans…peut être quelques semaines ou au pire quelques mois il te rappellera pour avoir de tes nouvelles. Les parents sont comme ça pour la plupart. »

Il attrapa une cigarette qu’il glissa au coin de ses lèvres puis alluma. Une fois qu’elle fut complètement consumé et qu’il eut tiré sa dernière bouffée de nicotine il approcha ses lèvres de l’oreille de son amant en lui susurrant des mots d’une voix douce comme il savait si bien le faire par le passé. Sa voix était sa pire arme, son plus grand atout. Avec elle il était capable d’influer sur les émotions des gens, des les orienter dans telle ou telle direction sans jamais faire de suggestions…

« _Il n’y a personne chez moi, et je ne pense pas que nous serons dérangé… Chez toi il semblerait que tu soit constamment sollicité monsieur le grand patron. Je ne suis pas fatigué et je ne veux pas non plus rentrer seul. Il me reste certainement une bouteille de bon vin au frigo… Que dirais tu de finir la soirée la bas étant donné que celle-ci semble fortement compromis ? »

Il sourit puis s’écarta lentement ne laissant rien paraître de son petit manège pour le rendre fou de désir. Il écarta une de ses mèches qui tombait sur ses épaules puis avala d’une traite le digestif qui avait été servit durant leur discussion, si on pouvait appelé ça ainsi.