Chocolate II Luxury
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 And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya]

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Shun Shiroi
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Shun Shiroi


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MessageSujet: And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya]   And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya] EmptyLun 24 Jan - 1:38

1 heure 03 minutes et 26 secondes, Sortie du Tokyo Dôme dans le quartier de Bunkyô. Tokyo, JAPON.

Titubant, haletant et légèrement en sueur, Shun sortit du bâtiment imposant qui se trouvait derrière lui. Il ne prit pas la grande porte mais bien celle de sortie : La toute petite qui ne payait pas de mine et qui ne brillait que par sa discrétion à l’excès…Celle qui menaient vers les coulisses et ses loges enfumées et exigües. Alors qu’il poussait fébrilement la porte blindée affreusement trop lourde pour lui, il sentit le vent frai lui fouetter le visage et remettre chacune de ses idées embrumées au claire. Il ferma les yeux, juste un moment, puis savoura ces quelques instants de solitude et de silence. Enfin de silence, c’est bien vite dit. Non loin de lui de nombreuses voitures se succédaient klaxonnant parfois bruyamment. Les piétons quand à eux se pressaient les un contre les autres parlant en discontinue et emplissaient d’un brouhaha collectif les ruelles. Pourtant il se sentait en paix. Il embrassa le décor lumineux et coloré que lui offrait la ville de Tokyo puis se décida à allumer une cigarette : la première de la soirée.

Et quelle soirée ! Le Tokyo dôme avait été remplis à ras bord et s’il l’avait put il aurait très certainement débordé qui plus ait. Le jeune chanteur se rappelait chacun des visages juvéniles ou pas qui s’étaient tenu non loin de lui. Il se rappelait la gamine rousse aux grands yeux humides qui le fixait sans bouger… Autour d’elle la foule était déchainée et incontrôlable. Elle scandait un nom… Et comme une étrange incantation elle se répétait à l’infini montant vers les cieux encombrés. Mais cette fillette, seize ans tout au plus, elle ne bougeait pas contrairement à tous ces individus autour d’elle. Elle se contentait de fixer la scène vide de tout artiste pour l’instant. Non loin, derrière le rideau de velours rouge, l’artiste en question avait vu son visage… Il avait étudié sa morphologie et plongé dans son âme. A quoi pouvait-elle bien pensée ? Oui, cette gamine qui ne mesurait pas plus d’un mètre soixante trois, à quoi pouvait-elle bien penser tandis qu’immobile elle fixait le vide. La réponse ne lui était pas immédiatement venue et peut être ne lui serait elle jamais apparue si la nuit n’avait pas virée en cauchemars.
Alors que l’acclamation redoublait d’effort et d’entrain, le tant attendu jeune homme pénétra sur scène. Ce qui n’était d’ailleurs qu’une excitation moyenne se transforma alors en une sorte de cri de guerre assourdissant. Et shun sourit… Non pas parce que c’était son métier mais parce qu’il se sentait enfin entier en leur présence.
Il s’était approché du microphone dont le pied en argent massif représentait la mort puis avait chanté d’une voix mélodieuse. Une chanson, puis deux... Le temps était devenu une notion illusoire pour lui : Rien ne comptait alors à ses yeux mis à part la musique. La musque et cette gamine qui à présent le fixait avec lassitude. Son visage n’exprimait que ça : de la douleur et de l’accablement… L’humidité devint larme et alors ses joues à la peau si pâle se transformèrent en petit ruisseau. Ses deux prunelles si sombre devinrent le puits d’une indicible tristesse dont il ne connaissait pas l’ampleur ni la cause. Il redoubla donc d’effort. Ses mots devinrent plus doux, plus veloutés… Sa voix se fit doucereuse et mielleuse dans l’espoir que peut être à un moment où à un autre, cette gamine aux joues rondes allait sourire. S’aurait été son plus beau cadeau, sa plus belle réussite. Il s’en serait très certainement félicité plusieurs jours durant se sentant par la même occasion utile ! Mais il n’en fut absolument rien.

La pause arriva : et avec elle le besoin de se recharger. Il s’était étendu un moment dans le sofa fumant et buvant tout ce qui lui tombait sous la main : en l’occurrence un paquet de Lucky Strike abimé et une bouteille de Doubrovka à moitié pleine encore. Affalé et bien comme ça, il avait mit un sacré moment avant de se remotivé. Légèrement pantelant il s’était dirigé vers la commode avait troqué son haut stylisé contre un vieux t-shirt à son effigie trop grand de trois tailles au moins. Le tissu noir tendu sur sa peau affichait la couleur quant à l’ambiance qu’il prônait. Des arabesques essentiellement composés de roses rouges et de ronces pleines de sang s’étendaient depuis ses épaules jusqu’à sa taille. Au milieu de tout ce fatras se distinguait comme un mirage un visage estompé. En dessous : Son prénom en lettres capitales et raffinées… Il s’observa longuement, affrontant les sourcils froncés son reflets déformés. Il passa une main dans ses cheveux emmêlés et remit une mèche rebelle à sa place, derrière son épaule osseuse. Là, dans la lumière blafarde et peu flatteuse de la pièce, il semblait être plus irréel que jamais. Ses lèvres cramoisie ressemblait à deux boutons de rose à peine éclos, sa peau pâle contrastait parfaitement avec l’océan bordeaux de ses cheveux fins et brillants, ses joues creuses semblait rehausser ses pommettes saillantes et rondes… Il ressemblait à une poupée : une poupée brisée et pantelante mais faisant partie d’une charmante et rare collection. Mais lui, tout ce qu’il voyait c’était la laideur… Une laideur absolue qu’il avait du mal à supporter. Il jeta un drap usé et sale couleur prune sur le miroir puis s’engagea de nouveau vers sa plus grande réussite : la scène…

Nouvelle acclamation, apothéose d’une joie de fanatiques maladifs… mais la rouquine elle ne semblait toujours pas encline à dévoiler la splendeur de ses traits. Il s’approcha de nouveau du bord et recommença à chanter : mais cette fois ci ce n’était que pour elle ! Il la regardait intensément, battant à peine des cils pour ne pas la voir disparaitre. Et il le vit : son sourire. Aussi rayonnant que le jour, aussi éblouissant et pénétrant que les premiers rayons à l’aube d’un jour nouveau ! Il se prit à lui aussi avoir le cœur emplie de l’exaltation du bonheur. Puis elle disparut… Pas l’adolescente mais la joie. Elle disparut ne laissant place qu’à l’incompréhension. Car alors qu’il s’approchait d’elle la main tendue, il remarqua ce qu’elle tenait fermement dans sa main droite ; une arme à feu.
Il n’y connaissait rien mais était sur d’une chose : il ne pouvait y avoir que deux possibilité quant à son utilité et il ne voulait assister ni à l’une ni à l’autre. La première était évidente, elle voulait le tuer… Combien de fans hystérique lui avait fait ce coup là ? De nombreuses… bien trop à son goût. « je t’aime et puisque tu ne peux pas être à moi alors tu ne seras à personne ! » même rengaine monotone et écœurante qui lui donnait la nausée mais qui pourtant dans le font ne lui faisait pas spécialement peur : la mort il l’embrassait chaleureusement depuis si longtemps après tout… La deuxième possibilité était de loin la plus contrariante de toute : elle allait se faire sauter la cervelle au milieu de tout ce beau petit monde.

Un cri d’alarme de sa part, des gestes désordonnés et paniqués… Des vigiles qui accouraient en nombre incalculable et qui tendaient de fendre la foule en jouant des coudes. Autant de souvenirs inquisiteurs qui s’imposaient dans son crâne les uns après les autres ne lui laissant aucun répit. Les hurlements hystériques teintés de frayeur pure et dure s’élevèrent ça et là et la foule ne devint qu’une masse grouillante de créatures fébriles et affolées… Puis ce fut l’apocalypse. Tel un essaim d’insecte le sang s’envola dans les airs et moucheta le visage et les vêtements de Shun. Celui-ci ne broncha pas, il resta là stoïque et incertain… Il inspira une goulée d’air qui lui paraissait vicié par ce qui s’offrait à ses yeux. Oui l’oxygène s’était raréfié et avait parut à ce moment si pesante qu’il eut l’impression d’étouffer sans pouvoir rien faire d’autre que de regarder ce qu’il restait de la pauvre enfant qui lui avait sourit avec autant de joie.

Et l’affreuse réalité c’est qu’il n’en restait plus rien. Son visage avait été arraché par l’impacte de la balle et bien que le corps resta un moment debout à cause de ses propres réflexes il finit par retomber de lui-même et atterrit avec un bruit mat sur le sol. Avec sa déchéance le spectacle affreux de la bouillie sanguinolente qui lui servait de faciès disparu pour de bon. Incapable de faire un mouvement il s’était sentit tiré par le staff qui déjà s’apprêtait à évacuée le reste des gens qui se trouvait encore dans la fosse. Malgré le bruit qui régnait sa tête avait été si vide… Il avait vu toutes ses images au ralentit… Et le tout sans couleur : que du noir et du blanc avec du rouge….beaucoup trop de rouge.

Et le voila maintenant dehors ressortant de ses affres infernales… Il tira nerveusement sur sa cigarette en regardant les petites volutes blanches s’élever et se tordre dans la bise hivernale. Il jeta ensuite son mégot la main tremblante et l’écrasa rageusement du plat de sa botte noire. C’était vraiment une putain de soirée de merde comme on en fait si peu dans la vie… Lui qui avait cru pouvoir rendre heureux une pauvre fille cassée par la vie se retrouvait là dans le froid avec dans la tête tout un tas d’images dégueulasses qui ne faisait que lever son estomac déjà délicat en temps normal.

« _ Y a vraiment pas de justice dans ce monde à l'agonie… »

Un murmure pour lui-même puisqu’il n’y avait personne qui se tenait près de lui. Mais c’était sa façon d’extérioriser que de pester ainsi contre tout ce qu’il abhorrait déjà en temps normal. La situation actuelle ne faisait que les rendre encore plus détestable à ses yeux. Il referma les mains tremblantes son blouson de cuir et comprit l’ampleur des dégâts. Ce n’était pas froid qui rendait son corps si faible… C’était le choc ! Lui qui supportait la vue de toute les horreur possible et inimaginable dans sa propre vie avait été ébranlé par cet évènement soudain. Et le voila qui tremblait à bout de nerf dans une ruelle en se demandant s’il aurait put faire quoi que se soit pour cette pauvres adolescente en mal d’amour… Nul doute pourtant qu’il n’aurait pas put. C’était un combat perdu d’avance lui répéterait inlassablement son patron… mais il n’arriverait jamais à faire germer cette idée en lui. Il était coupable…coupable à l’infini de sa souffrance et de son désarroi…coupable également de l’avoir laissé mourir…

Le sourire lui était adressé… L’inconnue à la crinière flamboyante savait qu’il comprendrait le message et tel était le cas. Elle attendait qu’il chante pour elle… Il l’avait fait et elle en avait été comblée de joie comme il avait put le remarquer lorsque ses lèvres fines s’étaient étirées dévoilant sa dentitions blanches et imparfaites… Mais quel était le sens de sa vie si elle ne pouvait pas mourir au summum de son bonheur ? Quel était le sens de sa vie si elle ne pouvait pas mourir en voyant pour dernière image le visage de celui qu’elle avait aimé de tout son cœur avec une force improbable… Un amour à sens unique, un amour impossible… Elle le savait et c’était pour cela qu’elle était venue se suicider devant ses yeux incrédule.

Il déboucha dans la rue principale toujours transie et nauséeux. Il n’avait pas faim…et il n’avait jamais faim de toute façon ! Tout ce qu’il voulait c’était boire jusqu’à s’écrouler comme une masse sur le comptoir… Franchement il se fichait comme d’une guigne de ce que dirait le gérant du bar miteux dans lequel il irait se torcher la gueule ! Tout ce qu’il voulait s’était oublié cette vie de chien qu’il menait sans arrêt 24h/24 et 7 jours sur 7 ! Il se dirigea donc d’un pas chancelant vers celui qui se trouvait le plus proche de lui… Et cela sans faire attention au reste du monde. Un monde qui pour lui était devenu complètement fou de toute façon !


Dernière édition par Shun Shiroi le Dim 20 Mar - 16:20, édité 1 fois
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Hagi Uemura
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MessageSujet: Re: And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya]   And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya] EmptyJeu 27 Jan - 0:18

Hagi était dans le salon de l’appartement qui dominait le Choclate. Il faisait les cents pas en chantonnant du Bach, son compositeur préféré. Rose, sa fille était assise au bord du fauteuil, les jambes écartées, le violoncelle vibrant entre ses cuisses. Il marchait avec les notes, prévint une pause en marquant le temps avec ses mains. Elles tapaient entre elle, légèrement comme un métronome. Rose le prit en compte. Une accélération, que des doubles croches qui se succédaient. Hagi ferma les yeux et jouait les chef d’orchestre, ses mains balayant les notes, puis soudain, la fausse note !

_Recommence, du début… souffla le père.

C’était la quatrième fois. La fin de la partition. Elle en avait encore pour cinq longues minutes. La jeune fille grogna et brandit l’archet. Hagi lui attrapa fermement le poignet et la fusilla du regard. Ce n’était pas la première fois qu’elle violentait son instrument par colère.

_Encore une rayure sur mon instrument de maître et je te brise ta vie ! Tu n’as donc aucune valeure des choses !? Il a remporté un grand nombre de prix ! Il m’a suivit plus de dix ans !
_La valeur des choses ?! C’est l’hôpital qui se moque de la charité ! T’as plus de sentiment pour ton putain d’instrument ! Tu ne vois même pas mes propres rayures ! Je hais ce violoncelle ! S’écria-t-elle avant de le basculer en avant.

Hagi rattrapa son ami de toujours avant qu’il ne touche le sol et décolla une gifle magistrale à sa fille. Sa joue rougit rapidement, comme ses yeux qui brûlaient de larme. Elle resta choquée, un petit moment. Elle avait la main sur son visage meurtri. Elle avait qu’une envie : l’insulter, mais elle portait trop d’importance aux mots, comme son père et savait qu’elle regretterait ses paroles. Elle s’en alla simplement, s’enfermant dans sa chambre. Elle n’appréciait pas plus que cela l’apprentissage du violoncelle, mais cela lui offrait une chose, des moments à partager avec son père. Voilà pourquoi elle s’y accrochait.

Hagi était resté dans le salon, se retenant de soupirer une bonne dizaine de fois. Il prit place sur le fauteuil et serra l’instrument contre lui. Il inspira fortement. Il était si rare qu’il lève la main sur elle, même presque jamais. Quand elle était jeune, c’était une petite tape sur les fesses ou sur la main, mais pas plus. Là, c’était la deuxième fois qu’il fut aussi violent. C’était souvent pour les même raisons, elle sortait de ses idioties quand elle voulait. Ca l’horripilait : ne pas l’aimer ? Ne jamais faire attention à elle ? Peut-être qu’il n’était pas le père rêvé, mais il l’avait élevé, protégé et aimé, on ne pouvait dire le contraire. Ca lui faisait si mal d’entendre de telles phrases. Aussi rare qu’était les mauvais traitements qu’il donnait à sa fille, le violoncelle l’était. Il n’en jouait plus aussi souvent qu’avant. Il avait Rose désormais pour jouer de jolies compositions et détendre l’esprit de Hagi lorsqu’il travaillait dans son appartement. Il plaça doucement ses doigts, laissa l’archet effleurer les cordes et il se lança dans un air mélancolique, fougueux à certain moment. Il en avait besoin. Il fallait qu’il sortes de ses remords et de sa colère, sa tristesse.

Lorsqu’il finit le morceau, Rose sortit de la chambre, une petite bouille penaude. Elle savait que son père n’avait presque que la musique pour communiquer. Elle lui avait fait mal, elle l’avait sentit dans chaque note qu’il avait frotter sur les cordes, chaque pause un peu trop longue, la lenteur des moment calme et la puissance des notes qui montaient en crescendo. Elle arriva derrière lui et passa ses bras autour de son cou, avant de lui déposer un baiser sur la joue. Hagi ne bougea pas, ni même de lui rendit son affection, mais c’était une habitude chez lui, elle finissait par s’y faire. Il s’osa quand même à lui embrasser les petites mains qui pendaient devant son visage.

_Je suis désolé. Je ne voulais pas te gifler. Je ne me suis pas contrôlé… chuchota Hagi.

Rose haussa les épaules et rangea l’instrument avant d’aller faire couler un café pour son père et un chocolat pour elle. L’eau chauffa tranquillement alors que le directeur du Chocolate arriva dans la cuisine, une cigarette dans le coin de la bouche. La jeune fille était sur une des chaises hautes qui se trouvaient devant la table murale. Hagi sortit du réfrigérateur quelques daifuku et les déposa sur une assiette. Rose se jeta sur une de ses pâtisseries japonaise et le mit entier dans sa bouche. Elle voulait faire rire son père par son manque de raffinement, mais Hagi regardait sa tasse de café, l’air pensif, perdu. Il avait l’air aussi très fatigué, de plus en plus chaque jour. C’était le boulot, mais aussi ses relations, puis sa propre fille. Il ne savait plus où donner de la tête. Il y avait aussi le conflit entre les deux mafias et qui s’amusait à prendre le chocolate comme terrain de bataille. Sa fille ne savait pas du tout ce qui pouvaient rendre ses épaules aussi lourdes et peindre d’une couleur de plus en plus sombres, les cernes sous ses yeux. Elle voulut attirer son attention, mais la pauvre fille ne fit qu’enfoncer le couteau dans la plaie.

_Dis, papa… Ton nouveau copain là, le blond, celui qui a MON âge limite … Il dit rien qu’il y ait une photo de Shun sur le frigo ? Genre, une photo de lui, intime quoi, de la vie privée…
_Il dit rien, car je dis que c’est toi qui l’a mise…
_T’es un hypocrite…
_Non, c’est toi qui m’a bassiné plus jeune pour que je la mette là… Alors je subis…
_C’est vrai ?! S’étonna la jeune fille, si surprise, qu’elle parla en anglais, sa langue natale.

Hagi lui fit un bref sourire et lui caressa la nuque avant de finir son café. Il regarda l’heure et la quitta pour passer dans la deuxième partie du dernier étage. Il partit donc de l’appartement, pour prendre la porte d’à côté, celle où était écrite : « Uemura Hagi bureau ». Il s’y rendit pour s’y enfermer une bonne partie de l’après-midi, du moins ce qu’il en restait. Il eut la chance d’avoir une fille un peu rebelle, mais sérieuse. Elle se mit à faire ses devoirs sans qu’Hagi s’en inquiètes ou même le lui rappelle.

Il régla quelques problèmes, comme des absences non justifiée, les impôts à payer, lire ses messages, voir les nouvelle demande de publicité ou de proposition de produits divers, les rapports des comptes que lui faisait Goto, vérifier aussi les primes qu’il avait calculé pour chaque employé. Il était très bon dans son rôle et Hagi n’avait presque rien à redire sur son travail. Il lui allégeait aussi pas mal de ses journées et il pouvait avoir confiance en lui. Soudain, la tête blonde décolorée de sa fille passa la porte. Elle lui informa qu’elle sortait. Hagi l’arrêta fermement et s’adossa à son fauteuil en cuir.

_Les règles ma chérie… Où ? Qui ?
_Quand et comment ? Je sais. Alors, le bar où je vais souvent, à pied en transports. Je rentre vers à peu près minuit je pense. Puis je pars avec Cloud.

Hagi soupira et lui fit un signe de main comme quoi elle était libre. Il avait jauger sa tenue lorsqu’elle déclina toutes les questions. Un short un peu trop court en jean, collant chair, des bottes mi-mollet, fripées en peau retournée, marron. Par-dessus tout ça, une tunique sobre, et un pull long, couleur crème, qui lui arrivait aux genoux. Peut-être qu’il y avait peu de crime au Japon, mais Hagi n’aimait pas ça ! Elle donnait une image de fille légère et frivole. Puis Cloud ! Elle le provoquait. Il lui avait pourtant demandé de ne pas fréquenter les employés, des gens en qui on ne pouvait pas faire confiance vu le milieu. Certes, Tetsu lui disait que du bien de Cloud, et c’est pour cela qu’Hagi l’avait gardé. Bon, c’était mieux qu’un autre. Il l’avait déjà croisé à plusieurs reprises. Il n’avait pas l’air méchant.

La jeune fille retrouva donc le jeune homme à la sortie du Chocolate et se rendit dans le fameux bar qu’elle fréquentait souvent. Celui où elle connaissait des personnes majeurs pour l’aider à payer de l’alcool. Elle arriva et présenta Cloud à ses camarades, puis demanda deux bières. Elle en donna une au jeune blond et trinqua avec lui. Elle lui fit un clin d’œil.

_C’est juste pour énerver Hagi, hein ! On est d’accord… Bon après, on ne peut rien prévoir.

Elle prit une bonne gorgée de la bière japonaise. Elle but pas mal, au point de ne plus vraiment tenir debout, ni même assise sur son siège. Elle fit même pas mal d’avance à Cloud finalement. Mais tout employés savaient que si on portait la main sur la perle de Hagi, on risquait sa place ou sa vie. Elle finit par aller vomir et appela Hagi, qu’il puisse venir la chercher. Elle ne voulait pas que le jeune blond paie le taxi et elle non plus. Elle raccrocha. Puis soudain, la jeune fille sursauta. Shun venait d’entrer dans le bar. Elle lui fit de grand signe en essayant de capter son attention avec une seule interpellation de son nom.

Hagi arriva quelques minutes après, trouvant rapidement sa fille, grâce à sa chevelure presque blanche, puis accompagné de Cloud, lui aussi blond. Il s’approcha de la table, essayant de ne pas faire de sermon à sa fille. Quoi qu’il préférait qu’elle l’appelle, plutôt qu’elle prenne le risque de rentrer dans un tel état. Et soudain, cette chevelure ardente, cette silhouette efflanquée et charismatique. Il faillit reculer d’un pas. Il prit une forte inspiration et entra dans le cercle. Il demanda à sa fille de rentrer. Elle répliqua qu’il était tôt et que Shun était là. Oui, le problème était là pour Hagi. Shun était présent ! Dernièrement, ils leur étaient difficile de se voir, surtout depuis que le nouveau gérant avait une nouvelle liaison.

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Saya Mikaru

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MessageSujet: Re: And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya]   And the Death meet Her dear Friend [pv Cloud & Hagi & Saya] EmptyDim 20 Mar - 18:17

Saya, en bonne petite enfant, se trouvait vraiment dans une impasse. Avec la gentillesse qu'elle avait pour ses clients, elle avait pris deux rendez-vous à la fois. Elle ne savait pas qui décommander, alors pour éviter de créer de la jalousie entre ses deux clients, elle annula les deux rendez vous. Sa peau était recouverte d'un jean troué au niveau de son genou droit. Son pull noir un peu grisé à cause du délavage se trouvait à même la peau avec sa poitrine toute petite. Ses manches étaient remontées jusqu'à ses coudes et on voyait un peu la faible pilosité brune de ses bras. Elle regarda son reflet dans le miroir de sa minuscule salle de bain et fouilla dans sa trousse de toilettes pour savoir comment elle se maquillerai. En bonne hautesse, elle se devait de plaire, rendez vous ou non. Telle était la mentalité de cette jeune fille.

Elle releva ses cheveux avant de se maquiller, elle les attacha en un chignon et mit sa frange en arrière pour mettre son font de teint. Quand elle finit de l'étaler, elle appliqua un noir sur ses paupières et un peu de blanc pour que cela ne fasse pas trop sombre sur elle. Elle appliqua ensuite son mascara noir et contempla son aspect dans le miroir à nouveau. Elle soupira doucement puis toucha son nez et fit un magnifique sourire à son reflet . Elle mit son crayon noir et un autre vert juste en dessus pour intensifier son regard. Un peu de fard à joue sur ses pommettes, une couleur rouge rosée qui lui donnait une allure plus naturel. Pas trop la peine de mettre du gloss ou du rouge à lèvres, cela la rendrait vulgaire; ce qu'elle évitait avant tout.

Elle détacha ses cheveux et les coiffa en un chignon un peu sophistiqué que le précèdent. Elle peigna plusieurs fois sa frange sans la rendre électrique pour autant. Elle se trouvait un peu jolie en s'admirant. Son tatouage était visible mais cela n'était pas tellement grave. Personne ne savait sa signification.

Sa préparation étant terminée, elle se dirigea dans son salon pour attraper son sac et ses clefs. Elle se dirigea vers sa porte et regarda son appartement pour voir si tout était en ordre. Elle sortit de son appartement et verrouilla cette vieille porte rouillé qu'elle avait. Elle soupira longuement, arrangeant un peu son apparence. Elle descendit les escaliers qui était à gauche de la porte rapidement en sautant quelques marches. Quand elle sortit de son immeuble, elle regarda la direction qu'elle allait prendre dans quelques secondes et décida d'arrêter son jugement sur la direction de la gauche. Elle marcha d'un pas lent et assuré, faisant tourné les regards de la gente masculine sur elle.

Elle vit un bar et rentra vite dans celui-ci sans se soucier de la foule qu'il y avait. Elle chercha une place vers le fond de la salle, mais rien à faire, toutes les places étaient occupées. Elle décida alors de s'asseoir au comptoir en commandant un verre de coca. Pas très commun pour une jeune fille seule. Elle regarda le barman qui la fixait d'un air surpris. Elle aurait plutôt voulu se bourrer la gueule mais elle n'allait pas le faire, voulant rentrer sobre chez elle. Elle regarda le groupe que vous constituez, étudiant attentivement l'allure que Shun adoptait. Elle regardait ses habits puis ses cheveux qu'elle trouvait magnifique.
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