when death becomes a way of life [fin]

Yue se laissait lentement dériver dans un océan de chaos. Son corps était gourd et lourd comme il l'était souvent mais il ne ressentait rien...pas de douleur, pas de peine...juste un incroyable vide.
Un bruit incessant arrivait à ses oreilles de manières discontinue et l'empêchait de sombrer un peu plus dans l'inconscient. Bientôt une voix familière vint chatouillé ses oreilles... Il tenta de remettre un nom sur ces sonorités particulières mais n'arrivant pas même a mettre un visage dessus se laissa choir plus mollement encore que la minute d'avant.

Il s'enfonça dans le matelas molletonné et confortable s'endormant profondément pour un petit moment. Ce sommeil là fut réparateur et sans aucun rêves ni cauchemars. Le genre de ceux qu'il aimait beaucoup avoir en règle général mais qu'il n'arrivait à avoir malheureusement qu'en prenant des cachets divers et variés.

"_Il est jeune, tenter de faire quelques chose pour la cicatrice...
_Ça n'est pas chose aisée! regardez moi son corps... on dirait qu'il à fait la guerre plus d'une centaine de fois dans sa vie d'adolescent! mais je tenterais de faire quelque chose pour que celle ci ne deviennent pas trop voyantes...pas comme certaines. Lui arrive-t-il souvent de se soigner tout seul? certaines des boursoufflures roses sont vraiment affreuses... je ne sais même pas si c'est rattrapable!
_Je n'en sais trop rien. Je lui ai dit de nombreuses fois de venir au dispensaire mais évidemment il n'en fait qu'à sa tête... vous savez comment sont les jeunes à cet âge là... ce n'est pas toujours facile de leur faire entendre raison surtout quand ils sont aussi têtue que l'est yue...
_Je n'en doute pas monsieur..."

Le jeune homme ne retrouva ses esprits que plusieurs heures plus tard. Mais à ce moment là, la chambre qu'il occupait était totalement vide. Surement que la personne qui était venu s'enquérir de sa santé était déjà retourné chez elle... Il était bien tard après tout. Il poussa la couverture d'un geste brusque et souleva la simple chemise blanche qui couvrait son corps. Une cicatrices de plusieurs centimètre courait le long de sa cuisse gauche. Il tenta de se souvenir des derniers évènement de la soirée mais sa tête commença immédiatement à bourdonner comme si un avertissement avait été mis en place.


Il était minuit et la nuit était encore plus noire que celle qui l'avait précédée. Habilement il passa par dessus le muret de brique rouge. Le mortier était vieux et il ne lui avait pas fallut très longtemps pour que l'une d'elle glisse sous sa botte. Heureusement il avait l'agilité des félins et s'était réceptionné en roulant dans l'herbe haute.

De l'autre coté se trouvait un terrain tout ce qu'il y avait de plus entretenue, et au bout du petit chemin de terre un immeuble aux fenêtre proprettes et aux rideaux brodés main. Yue ne se préoccupa pas des détails plus longtemps. Il avait observé l'étage qui l'intéressait. La silhouette de l'homme se détachait nettement depuis la fenêtre de sa cuisine: Il l'épiait...
Après tout qu'elle importance... Il allait mourir, cela ne faisait absolument aucun doute.

Yue monta par l'ascenseur vérifiant plusieurs fois le contenue de son chargeur et la mobilité de la gâchette. Puis lorsque le tintement caractéristique retentit il sortit à pas de loup dans le couloir. On n'entendait pas un bruit pas même celui de sa respiration lente et contrôlée. Il se posta près de la porte et colla son oreille contre le bois frai pour entendre ce qui se passait à l'intérieur. Comme aucun bruits suspect ne lui revenait il poussa lentement la clenche. Celle ci ne céda pas ce qui le rassura en quelque sorte... Peut être n'était il pas si attendu que ça. Ou peut être son homme avait il peur...ce qui lui faciliterait grandement la tâche: un homme paniqué était un homme faible...
Il força légèrement après avoir mis le double des clés dans la serrures. Pénétrant toujours avec précautions il ne vit pas tout de suite l'ombre qui se faufilait derrière lui sans faire de bruit.
Il continua a avancé vers l'ombre dans la cuisine...Sa proie devait s'y trouver... Et lorsqu'il le vit enfin il reconnu immédiatement les trait aquilins de l'homme qu'il devait éliminé, mais tandis qu'il levait son arme près à effectuer une légère pression sur la gâchette il sentit une douleur lancinante remonté le long de son cou pour irradier la totalité de sa tête. Il tomba à la renverse et son menton heurta le sol avec un bruit de craquement. Il fut sonné un moment mais du coin de l'œil repéra un colosse de plus d'un mètre quatre vingt dix qui souriant en discutant avec son maître. L'esprit encore embrumé de douleur le jeune homme tendit la main vers son arme.

Celle ci se trouvait à peine à un mètre de sa main mais en tendant le bras il ne l'atteignit pas du premier coup. Prenant son courage à deux main il prit une grand inspiration puis attrapa la crosse en s'étirant silencieusement au maximum. Il se releva en chancelant puis tira au hasard. Que lui important l'impact de la balle, il savait que l'homme serait mort. Le gorille s'écroula sans comprendre se qu'il lui arrivait, frappé dans le dos...
Monsieur Terashi, cet homme de cinquante cinq ans aux tempes grisonnante attrapa le couteau qui se trouvait tout près de lui. Yue esquiva le premiers coup en assenant un violent coup de coude dans le nez de son agresseur. Celui ci se brisa sur le coup mais ne l'empêcha pas de recharger aussi énergiquement que son âge le lui permettait. Yue sauta souplement de droite à gauche esquivant les coups donnés au hasard jusqu'à pouvoir tirer le premier coup. la balle alla se ficher dans la cuisse du salaryman qui hoqueta de douleur. Il regarda sans comprendre l'épaisse tache de sang qui se rependait sur son pantalon a pince beige avant de rougir de colère.
Yue n'eut cette fois pas le temps d'esquiver, l'arme tranchante se planta dans la peau de sa hanche, ripant sur l'os pour descendre le long de son fémur. Le jeune homme ne perdit pourtant pas le contrôle de la situation. Il avait l'habitude de la douleur et de l'odeur ferrique du sang. Prenant appuis sur sa jambe valide pour minimiser l'impact de la blessure il tira. Cette fois ci fut la bonne, lorsqu'il entendit le bruit mat du corps qui tombe sur le carrelage il en fut certain.

Respirant un grand coup il contourna la table et posa son index et son majeur sur la carotide. Rien, pas une pulsation... Yue soupira. Enfin il avait terminé sa soirée... demain il ne lui resterait plus qu'à faire son rapport au patron pour profiter d'un week-end plus que mérité.
Mais tandis qu'il marchait sur le chemin du retour tout devint noir...


Yue se massa les tempes du bout des doigts. Son dit patron, monsieur Andô, allait lui faire la morale des jours durant... il le remercia mentalement de lui avoir tout de même sauver la vie et de prendre si soin de lui malgré son incompétence notoire.
Il happa une goulée d'air frai puis se leva légèrement fébrile. Ses jambes flageolèrent un moment avant qu'il ne puisse se stabiliser. Prenant appuis sur la rambarde qui courrait tout le long du mur il rejoignit la porte de sa chambre, celle qui donnait sur le couloir. Une fois dehors il observa avec détachement le nombre incroyable de gens qui se trouvait sur les banc du dispensaire. Des clochards aux simple mère de famille dans le besoin...tout y passait. Yue renâcla de colère, tant d'injustice le peinait au fond de lui...

Il lâcha une pièce dans la fente de la machine qui lui délivra une canette bien fraiche. l'ouvrant distraitement il en porta le contenue glacée à ses lèvres. Le soda lui fit du bien... un bien fou même...

Le petit dernier des Uemura passait un peu de bon temps au casino. Il était à une table de Black jack. Voilà bien quatre heure qu’il n’avait pas décollé de sa chaise. L’absence de fenêtre et d’horloge forçait les joueurs à faire abstraction du temps. Soudain, il y eut comme un silence qui engloba la table numéro trois. Alors que Goto, trop occupé à compter ses jetons, tout le monde avait ses yeux posé derrière lui. Son oreille l’irradia subitement. C’était Hagi qui tirait dessus l’obligeant à quitter sa place. Goto rattrapa son argent au vol, tout en se tordant de douleur. Son frère le traina ainsi jusqu’à son bureau.

_T’es chiant, j’étais entrain de gagné là ! T’as pourri mon groove !
_Ah oui ? Même en gagnant là, tu n’as pas rattraper ton déficit depuis tout à l’heure … grogna Hagi.
_Toute façon je m’en fou ! J’irai dans une autre salle de jeu tu sais !
_Fais ce que tu veux … J’ai besoin de toi pour une mission…

Une fois dans le bureau, Goto se frotta l’oreille vivement pour atténuer la douleur. Son frère s’assit et lui proposa une cigarette. Le plus jeune la prit volontiers.

_Tu te rappelles qu’à une période, Tetsu avait fait du bénévola dans le petit dispensaire non loin …
_Euh, sûrement … Pourquoi ? J’ai pas envie moi ! Je suis pas Tetsu !
_C’est pas ça, ferme là un peu. En ce moment, il est un peu … Amorphe si tu vois ce que je veux dire. J’ai fais un tour chez lui, il a pas mal de morphinique. J’ai peur qu’il se soit fait des amis tu vois là-bas, et qu’il vole quelques produits… Je veux bien être un enfoiré, mais pas dans le monde de la santé. Si ça se sait … J’aimerai que tu t’y rendes. Que tu leur interdise de leur en prescrire d’un. Et savoir tout ce qu’il a pu prendre depuis. On est d’accord ? Puis tu leur fera un cheque pour rembourser les pertes.
_Tu te prends vraiment la tête pour rien, t’es gavant franchement !
_Je te demande pas ton avis, tu y vas et c’est tout. Claqua la voix autoritaire de l’ainé.

Goto soupira et se leva en trainant des pieds. Tant d’histoire pour trois fois rien. Il aurait décollé une belle gifle à son frère pour qu’il comprenne en lançant un regard digne d’un méchant Hagi. Cela aurait suffit pensait-il, pas besoin d’en faire autant. Il ne comprenait pas ce genre de démarche si fausses et inutiles à ses yeux. Soit, s’il ne le faisait pas, c’était lui qui allait être giflé, alors il devait subir cette mission. Il fit un petit détour par l’épicerie et appela un ami avant de se rendre dans ce genre de quartier. Il se demandait bien comment Tetsu avait pu venir ici toutes les nuits sans avoir des frissons tout le long de son dos. Il acheta un pack de bière et attrapa ce qui ressemblait plus à un tank qu’à un être humain. Il roulait des épaules avec tant de fierté que quand il se jetait presque contre son camarade lorsqu’on le regardait un peu trop mal, il était si risible. Il aimait jouer les dur, mais il ne l’était pas du tout.

Sa canette à la main, il entra et grimaça. Il y avait tant de gens dans la misère, si peu propres sur eux, un peu louches. Il rayonnait de son costar blanc à côté. On ne voyait que lui dans la salle d’attente. Il arriva à l’accueil et fut accueillit un peu sèchement par la standardiste. Il lui dit clairement qui il était et qu’il n’avait besoin d’aucun de soin. Elle pouvait bien faire un effort et l’écouter. Elle finit par s’adoucir quand il parla d’argent. Vraiment que des rapaces, pensait-il. Elle lui avoua que Tetsu passait de temps en temps et que cela coïncidait avec la disparition de quelques médicaments. Elle se trouva aussi honteuse d’avoir été si naïve, pensant que le jeune homme venait prendre des nouvelles avec son beau sourire. Il lui donna le cheque pour combler le manque. Elle s’empressa de le mettre au dessus du courrier à envoyer. Il était bien content que sa mission ait enfin prit fin. Il se dirigea vers la sortie, vidant le fond de sa canette. Trop occupé de finir les dernières gouttes, il percuta un corps fort jeune, mais dur comme de l’acier. La moitié se renversa sur son costume hors de prix. Il baissa les yeux, devenant pâle. C’était son ensemble préféré. Il hésitait entre pleurer ou crier. Il devait sortir ce soir et le tissus était si précieux qu’il devait envoyer ses attribut au teinturier.

Il se mit à souffler et froissa sa canette. Il leva les yeux, et son regard ne fit qu’être plus noir, or, un sourire apparut sur son visage. Ces piercing, cette chevelure blonde, cet air désinvolte. Yue Andô, le fils du roi des rapaces.

_Tiens, tiens … A croire que tu l’as fais exprès hein ! Tu fais quoi ici cafard ?

Il le jaugea rapidement, laissant ses yeux se focaliser sur chacune de ses cicatrices.

_Etrange qu’avec ce gagne monsieur Andô, en volant les gens, tu te retrouves dans un dispensaire… Il ne tire pas assez de taxe pour t’envoyer dans une clinique ?! Il devrait nous prendre plus de pourcentage, il est pas à ça près… Au fait, tu me paiera le pressing, vu que tu ne débourses rien pour tes soins. T’imagine pas ce que ca coûte de faire nettoyer ce genre de fringues… enfin, quand on voit comment tu t’habilles, tu ne dois pas savoir.

Il le poussa un petit peu et continua son chemin avant de s’arrêter. Il balaya toute la salle des yeux. Son ami était parti. Il regarda son téléphone et se le tapa sur le front. Il devait partir et bien sûr, il avait abandonné le petit prince dans ce monde de gueux. Il se frotta la tête pour éviter de chanceler. Il ne voyait pas quoi faire. Il avait peur de sortir dehors et de traverser le quartier. Même les conducteurs de taxi s’arrêtait à deux rues plus loin. S’il s’en allait en courant, il serait que bien plus ridicule. Il tourna les talons et se rapprocha du jeune homme.

_Dis, t’as l’air d’avoir l’habitude de trainer dans un coin aussi pourri, moi je vais me perdre et j’ai pas de temps à perdre. Vu ce qu’on donne à monsieur Andô, tu peux peut-être me ramener, ca te ferai pas de mal non ? J’oublierai même que t’as bousillé mon costar…

Yue venait tout juste de reprendre son aisance lorsqu’un passant plus que pataud se heurta à lui. De part sa corpulence put importante il manqua de tomber à la renverse, se rattrapant de justesse à la rambarde de bois polie. Tandis que ses yeux devinrent aussi noir que le trou d’un cyclone il se releva, retrouvant aussi vite qu’il le put ses forces. La colère lui donna des ailes tandis que cet abrutit déblatérait en se donnant de l’importance…
Il descendit sa main le long de sa cuisse, bien qu’il ne portait que la chemise d’hôpital et son sous vêtement, il sentit la lanière de cuire brune autour de celle-ci. Son arme préférée y résidait et en toute circonstances ne le quittait jamais. Il crispa son pouce et son index dessus en serrant les dents. Un mot de plus de cet impudent et il lui faisait immédiatement sauté la cervelle…

Exultant de rage, il s’apprêta à répliqué d’un ton acerbe tout ce qu’il pensait de lui mais celui-ci se détourna comme s’il n’était rien d’autre qu’une poussière sur le linoléum de son salon. Sa colère se transforma aussitôt en un amusement de pure sadisme. Il regarda avec attention comme la peur transpirait de chaque pores de la peau du jeune Uemura et ricana dans son dos tout en relâchent la pression que ses phalanges exerçait sur la crosse de son arme à feu.

« _Eh bien je ne pense pas que vous ayez besoin de l’aide d’un pouilleux pas vrai ? de toute façon vous devez être l’homme le plus fort de la terre et certainement le plus vertueux… Bien sur je n’en doute pas une seconde ! vendre des corps …Quel passe temps digne de ce nom pas vrai ? on ne peut qu’avoir une enter au paradis en faisant cela… »

Tout en disant cela le plus petit s’approcha à pas vif. Chaque enjambée rythmée le rapprochait de plus en plus de son interlocuteur. Il se planta devant lui de la haine brillant dans ses yeux sombres. Bien qu’il fut petit il ne se sentit absolument pas diminué car il le savait , ici c’était lui qui menait la danse…Ce type n’était qu’un bouffon… Et un sacré mauvais bouffon ! Tout seul il ne savait certainement même pas épelé son nom.

« _Deuxième chose minable, je vais peux être étendre ta culture parce que tu n’es aller que jusqu’au CM2 mais tu m’en excusera, Tout le monde n’est pas aussi riche que toi. Et figure toi que te pavaner dans un tel coin comme un pacha ne feras qu’attiré l’attention… tu trouve que j’ai des fringues et des allures de pouilleux… moi au moins je suis en vie ce qui ne sera pas ton cas ce soir et je m’en réjouis d’avance : ça me feras un contrat de moins à remplir… »

Il se retourna prestement ramassant la canette qui avait fait un vol plané lors de l’altercation qu’il avait eut. Avec délicatesse il la posa dans la poubelle puis essuya le sol avec un mouchoir en papier. Yue était quelqu’un d’extrêmement respectueux et il détestait qu’on salisse un endroit aussi pure qu’un dispensaire. Ici tous les gens étaient des bénévoles et il ne voulait pas leur rendre le travail encore plus dur…
A coté de lui une petite fille se mis à pleurer. Il jeta un coup d’œil discret à la gamine qui venait de faire tomber le restant de sa nourriture par terre… Sûrement une denrée rare en voyant l’état pitoyable de sa mère qui gisait sur le flanc. Elle était pleine de crasse et certainement très malade vue le teint cireux de sa peau et l’atroce bruit sifflant de sa respiration. Yue s’approcha de la machine et sortit de la monnaie, il en glissa de nouveau dans la machine attendant que celle-ci lui délivre ce qu’il avait demandé. Une fois le paquet en plastique dans la main il s’agenouilla devant la petite qui le regarda interloqué.

« _Tiens ma grande. Mais surtout ne pleure plus… maman aimerait certainement que tu sourit un peu plus alors mange donc ces bonbons et sourit lui dès qu’elle se réveillera d’accord. Et ne le fait plus tomber…
_Merci monsieur….
_De rien princesse, et n’oublie pas ce que je t’ai dis. »

Yue continua souplement son chemin puis s’approcha du comptoir. La secrétaire lui sourit aimablement puis se pencha pour mieux l’entendre. Ici le fils des Andô était une personne très appréciée contrairement au jeune homme en costume blanc. Il donnait chaque mois une bonne partie de sa paye aux personne dans le besoin et ne tentait jamais de les impressionné par ses origines. Modestement il tendit un billet en directement de la fameuse standardiste qui le regarda avec bienveillance.

« _Que puis je faire pour vous ?
_Veillez a ce que monsieur réceptionne un taxi devant le dispensaire. Pour ce qui est du billet il est pour vous… je sais que ça va vous coûter d’appelé pour un tel BCBG mais malheureusement nous n’avons pas vraiment le choix si nous voulons qu’il fiche le camps de cet endroit… Il n’y a vraiment pas sa place.
_Je vois… vous voulez que j’appelle tout de suite ?
_J’aimerais mieux en effet…oh et temps que j’y pense, faites passez la petite fille et sa mère aussi vite que possible… je vous donnerais de quoi dédommager vos frais… je n’aime pas savoir une si petite personne ici…surtout sans surveillance parentale. »

Il sortit une bonne liasse de billets et la déposa sur le comptoir. Cela fait il se redirigea vers le joueur de poker en costume blanc. Il s’arrêta à un mètre de lui : une bonne distance de sécurité considéra t il.

« _J’ai fais appeler un taxi pour que Monsieur pête-plus-haut-que-son-culs rentre chez lui ! mais je vous serais grès de ne pas remettre les pieds ici. Sinon je me ferais un plaisir de vous tuer. »

Comme pour appuyer sa menace il sortit son arme et la lui colla sur la tempe puis la rangea dans son étuis.

Goto fronça les sourcils.

_Tu me buterais ? Sincèrement, je ne crois pas ! Ton Anô a besoin de notre thune. Sans vrai raison, ma tête ne sera pas mise à prix sans déclarer la guerre. Ce serait trop de sang couler pour rien. Crétin ! … Mais merci pour le taxi. T’être qu’un jour je me retiendrait de te cracher mon venin…

Alors qu’il comptait s’asseoir pour attendre son carrosse, il entendit un rire distinctif. Il tourna la tête, la bouche ouverte. Tetsu sortait des couloirs, tanguant d’un pied à l’autre, accroché au bras d’une bénévole. Il échangea un regard mauvais avec la secrétaire pour lui montrer toute la douleur d’une trahison. Il se leva et s’approcha de Tetsu. Celui-ci lui tendit les bras vivement, mais il reçut une gifle. Goto se mit à râler, la voix basse, pour accompagner son geste. Il reprocha aux gens de le tuer à petit feu quand on lui argumentait que c’était un mal pour un bien. Tetsu avait donné de son énergie au dispensaire quand il allait mal et c’était leur façon de le remercier et de l’aider dans sa peine. Goto hochait la tête pour montrer sa désapprobation. Soudain, Tetsu éclata provoquant une esclandre.

_Putain, mais t’en sais quoi hein ? Ose dire que t’as souffert ! Je me suis fait jeté de la maison, j’ai osé pensé avoir battut le cancer, et j’ai une vie sentimentale de merde car celui que j’aime plus que tout à préféré mon grand frère alors que c’est un enfoiré ! Tu sais quoi de ce que je vis ? Les jeux et l’alcool tu crois que c’est mieux ? Jamais t’as pu compatir pour les gens. Il n’y a que ta petite vie ! Tu sais ce que les gens vivent ici tout les jours ? Non car t’as jamais prit la peine de t’y penché ne serai-ce qu’une seconde ! C’est facile quand on ne se voit pas et qu’on a aucune valeurs des choses. T’es incapable de nous comprendre. Regarde avec Aki ! Sans moi, t’aurais jamais vu à quel point il pouvait souffrir de son handicap ! T’es qu’un égoïste sans cœur !

Goto était tétanisé par le changement d’humeur de son frère. Aussi fausses pouvaient être certaines paroles, les autres le toucha en plein cœur. Il était blessé au plus profond de lui. Les larmes de rage se contenaient dans ses yeux noirs.

_Ouais, t’as raison. Je souffre pas directement. Je vois juste les gens auquel je tiens souffrir sans savoir quoi faire… Je fais de mon mieux. T’as besoin de ta drogue ?! Bah écoute, vas y. T’as qu’à crever, je m’en fou. Je t’aurais prévenu…

Il voulut s’en aller regagner son taxi, mais on entendit un bruit sourd. Tetsu venait de s’écrouler. La jeune femme le mis en position latéral de sécurité immédiatement. Goto resta immobile. Non, il ne pouvait pas partir et le laisser comme ça. Il lâcha un juron et appela les urgences. Pas besoin d’encombrer le dispensaire. Puis alors qu’il faisait les cents pas au téléphone pour expliquer la situation. Il fut frappé pour une générosité qu’il n’avait jamais vu jusqu’à maintenant. Il y avait tout le monde qui mettait du sien pour aider son frère alors qu’il avait déjà leur état à régler. Il avait toujours vécu dans un milieu très aisé, là où la plupart des gens ne vous regardait même pas.

Il se fit alors tout petit, ne cessant de se courber bien bas face à toutes ces personnes. Puis alors, Tetsu se mit légèrement à bouger; Il sourit et se mit à rire.

_Désolé, j’avais envie de dormir…
_Enfoiré ! J’ai cru avoir une attaque et t’as inquiété tout le monde ! Gueula Goto.
_Ca gêne pas si je reste un petit peu ? Genre cinq minutes, sur une chaise, ca suffira ! Je prendrais pas de place. Ou alors Yue me prête sa piaule… quémanda le doux Uemura avec une petite moue.

Il n’avait pas de rélation électrique avec cet homme. Il l’avait souvent vu ici quand il venait aidé. Il finit par le connaitre et discutait avec lui, malgré son nom. Il ne pouvait pas dire ce que le jeune homme pensait de lui, mais Tetsu l’appréciait beaucoup. Une infirmière lui proposa une chambre et pour la nuit. Elle du insister car Tetsu ne voulait pas abuser même sous morphine.

On transporta la corps du jeune homme dans une chambre, un peu misérable et de fortune, comme si on avait mit un lit dans un placard à balai. Tetsu était en boule. Il avait demandé à Yue de venir avec lui. Une fois bien installé, il tapota la main rugueuse et osseuse de l’assassin.

_Tu sais des fois, je me dis, tu devrais lui apprendre la vie à mon frère. Il croit que tout tombes du ciel… Il n’a plus qu’à se pencher pour ramasser …

Sur ces mot, il s’endormit. Goto était dans un coin de la pièce et fixait Yue. Il lui fit une grimace pour lui demander de ne rien dire. Il resta près d’un petit hublot.

_T’inquiètes pas va, je vais appeler le gourou qu’il vienne nous chercher avec un fusil à pompe. On n’abusera pas plus …

Il s’assit au bout du lit et retira la perruque de son frère pour caresser ses cheveux. Ils avaient pas mal repoussés depuis.

_T’as l’air d’être un habitué ici … T’as du passer du temps avec Tetsu non ? Il a vraiment souffert ? Il s’est confié un peu ? Nous, il n’a jamais voulu nous en parler et on le voyait presque jamais …

Yue aimait beaucoup Tetsu c’est pourquoi quand il le vit arrivé dans le couloir il se détendit aussitôt. Autant son jeune frère était un abrutit sans cervelle égoïste et mégalomane, autant il appréciait la générosité naturel de celui-ci… Malgré toutes les recommandation de son père adoptif ils avaient souvent discuter seul à seul et cela avec une facilité déconcertante pour quelqu’un d’aussi froid que le tueur qu’il était.
Voyant que la scène tournait au scandale et cela un peu par sa faute il posa une main conciliante sur l’avant bras du plus vieux. Après tout il avait en quelque sorte de la peine pour cet homme qui ne connaissait pas même la signification du mot entre aide ou tout simplement aider son prochain… Et puis yue n’aimait vraiment pas les esclandres. Il était quelqu’un de très discret et n’aimait pas se retrouver au cœur des discordes…A ce moment là, il se retrouvait malheureusement au centre de la dispute et cela le mis fort mal à l’aise… De telle sorte qu’il aurait préféré disparaître dans un trou de souris.

Alors que les deux frère continuait à élever la voix dans l’étroit corridor, il s’approcha du taxi pour le payer. Il mit un bon pour boire en s’excusant mille fois de l’avoir fait déplacer pour rien. Il se courba légèrement puis repris le chemin de l’hôpital. De loin il ne discerna pas très bien le sujet de toute cette agitation et de ce brouhaha. Il leva un sourcils interloqué puis lorsqu’il discerna une forme écroulée de tout son long par terre il accéléra le pas reconnaissant les vêtements de Tetsu. Il s’agenouilla en faisant signe à l’infirmière qu’il allait l’aider. Bientôt les gens aidaient tous avec bon cœur de tel sorte que yue sentit son cœur gonflé de tendresse malgré sa haine féroce du genre humain…
Les gens qui se trouvait ici étaient comme ceux de la cour des miracles… Des estropiés, des bannis, des mal aimés… et c’est ceux la qui donnaient le plus d’eux même aux autres…Et le jeune homme avait toujours admiré ce dévouement intéressé… Il en faisait souvent preuve lui aussi mais c’était comme un devoir après avoir tuer autant de gens… il ne se sentait rasséréné qu’après avoir fait du bien autour de lui…

Il posa une main sur le front de tetsu guettant une montée de fièvre, puis tata le pouls… pas de baisse de tension non plus. Il soupira de soulagement, bien qu’il ne soit pas du personnel médical il savait fort bien reconnaître une crise grave d’un malaise… étant donné qu’il avait l’habitude de se soigner seul.
Il laissa donc le soin au vrai professionnel de le guérir…. Ou du moins de le soulager en lui trouvant un endroit plus ou moins confortable pour l’allongé… Du moins le temps qu’il trouve autre chose pour lui.

Yue ne jeta pas même un coup d’œil au plus jeune, a vrai dire c’était comme s’il avait complètement disparut de sa vie depuis qu’il avait vu Tetsu à terre. Il aida donc a mettre le lit dans la salle puis s’assit non loin du malade pour l’entendre parler. Il tendit la main et serra celle osseuse de son compagnon d’hôpital.

« _Je sais… Eh Tetsu, je vais te faire une place chez moi un temps si tu le veux vraiment… l’hôpital c’est pas le meilleur endroit pour se rétablir. Et je sais que tu n’aimes pas être ici…en temps que patient j’entends… tu aime cet endroit comme moi mais de l’autre coté de la barrière… Alors si tu veux c’est miteux chez moi mais je te fais de la place… »

Il le regarda ensuite se reposer et se leva pour regarder le contenu de la perfusion. Il descendit consciencieusement le débit de morphinique puis se rassit lentement. Tous ses gestes étaient savamment calculé pour qu’il ai l’air détendu.

« _Oui, il souffre même beaucoup… Parfois c’est d’être un poids, parfois juste de la maladie… parfois de n’être plus vraiment lui-même… On ne comprends ce genre de chose qu’une fois que nous sommes vraiment malade c’est pourquoi je pense qu’il ne vous en a pas parler…on se sens souvent plus proche des gens qui nous ressemble. »

Il croisa doucement les jambes puis caressa distraitement du bout des doigts la crosse de son arme. Puis il leva les yeux transperçant de son regard noir ceux du plus jeune Uemura.

« _Ton frère n’a pas tort…tu es totalement égoïste ! regardes bien ces gens que tu trouvais si pitoyable il y a deux secondes , c’est grâce à eux que ton frère est en vie. Peut être même que c’est nous qui lui donnons envie de continuer ! Que peut tu dires de cela hein ? »

Il serra les dents puis recouvrit doucement le plus vieux d’entre eux.

Goto ne su quoi dire. Cela l’énervait d’être réduit au silence par un vulgaire adolescent. Il resta un moment à regarder le jeune homme, puis la fenêtre. Plus il voyait son visage, plus il avait envie de lui taper dessus. Comment pouvait-il l’écraser à ce point. Il bouillonnait intérieurement.

_alors tu prend ton pied de me dominer de si haut ? Ca se finira pas comme ça sincèrement, crois moi ! Peut-être que je suis égoïste, mais j’aime mon frère, c’est tout ce qui compte ! Toute façon tu sais quoi de la vie hein ? T’as quoi, quinze ans à tout casser minus !

Il s’éloigna pour appeler Hagi. On entendit sa voix grave râler au téléphone. Il n’était pas loin de trois heures du matin et il avait enfin trouver le sommeil. Il venait de se mettre dans son lit, alors que son petit frère lui quémandait de venir le chercher.

_sincèrement si tu viens pas, va y avoir un meurtre… Y’a l’autre enfoiré d’Andô junior ici … cracha-t-il en regardant la tête blonde bien trop près du lit de Tetsu à son goût.

Il raccrocha et retourna s’asseoir sur une petite chaise, attendait impatiemment l’arrivée de son frère dans ce dispensaire. Il fusillait le jeune homme du regard.

Il n’attendit pas longtemps avant que son frère n’arrive. C’est le visage crispé et les poings serré qu’il débarqua dans la chambre. Il salua Yue d’un petit signe de tête et un autre pour dire à son petit frère de partir. Goto ne perdit pas de temps pour gagner la voiture.

(Je vais faire un autre sujet pour Goto et Yue.)

Hagi s’était rhabillé en vitesse pour arriver le plus rapidement possible. Il prit sa voiture sans prendre la peine de réveillé on chauffeur. Il arriva avec sa voiture peut-être un peu trop luxueuse pour l’endroit. Il espérait qu’il aurait assez de temps pour récupérer le jeune homme avant qu’on ne la lui vole ou qu’on ne la détruise.

Il entra dans le dispensaire et usa de ses politesses pour qu’’on lui donne la chambre de Tetsu, ne voyant Goto nulle part dans la salle d’attente. Il silonna ensuite les couloirs et entra. Il avait l’impression qu’il y avait un terrifiant combat de regard dans cette salle. Une tension passait au dessus du corps de Tetsu, partant de Goto pour être sèchement renvoyait par un digne fils Andô. Il envoya son frère ailleurs, pour vu qu’il n’était pas dans son champs de vision. Il n’avait qu’une envie à ce moment, c’était de le tuer. Il contourna le lit et examina brièvement Tetsu après l’avoir réveillé de quelques tapes sur la joue. Il soupira. Ses gestes étaient presque innés et précis.

_Continue et j’appelle un centre de désintox Tetsu … grommela Hagi après n’avoir vu que l’état de ses yeux.
_Et toi continue de regarder le gamin comme ça et je vais le dire à Shun ouais … ricana le jeune frère.

Hagi se tétannisa et jeta un bref regard à Yue. L’avait-il remarqué aussi ? Cela se voyait-il tant, ou alors Tetsu avait-il dit ça par pur hasard et malheureusement il tombait juste ? Il remercia le ciel de ne pas rougir, car sinon il serait écarlate à cet instant. Il tapa derrière la tête de son frère et tira sur la couverture.

_Aller viens, je te ramènes à la maison. Tu laissera de la place aux gens et je vais m’occuper de toi, profite…
_Oh bah ouais alors; si tu savais Yue, si t’enlèves son caractère de merde et que tu lui fais pitié, c’est l’homme parfait… Tu trouves pas qu’il est beau en plus ? Il a de la gueule hein ? J’aurais aimé être aussi ténébreux que lui…
_bon arrête ça Tetsu, tu vas mettre tout le monde mal à l’aise …

Hagi le souleva un peu et le passa au dessus de son épaules. Il était quelque peu effrayé par la légèreté de son frère. Avant, il ne pouvait le porter seul, aussi fort qu’il pouvait être contrairement à la moyenne. Il avait perdu tant de poids. Il regarda Yue droit dans les yeux et comptait le remercier, mais Tetsu continuait sa sérénade.

_Non, mais ce serait trop bien ! Si il te plait et que tu lui plait, tu changes un peu de Shun, et moi comme ça, peut-être que j’aurais une chance. N’empêche t’aurais pas été là, ou t’aurais été un enfoiré d’hétéro, je serais avec lui en ce moment, je suis sûr !

Même s’il parlait sous l’effet de la morphine, Hagi se sentit mal. Il lui tapota les fesses pour qu’il se taise.

_Désolé pour l’attitude de Goto. Il est jeune et con, faut le comprendre, puis aussi pour celle de Tetsu. Je te remercie aussi pour l’attention que tu lui as porté… Et tu dira à ton père, que j’ai les taxes de ce mois ci, elles les attendent patiemment. A moins que tu ne veuilles passer les prendre maintenant, c’est comme tu veux … Je suis pas prêt d’aller me coucher avec lui… fit-il allusion à Tetsu.

Il quitta la dispensaire et balance le plus malade des trois sur la banquette arrière. Il referma la portière et posait son front sur la voiture, pensif. Il ne se rappelait pas à quel point ce jeune homme pouvait être attractif. Il aurait bien noyer sa peine et combler sa solitude avec Yue lorsque Shun n’était pas là. Il finit par entrer dans sa voiture et resta une minute, voir si Yue comptait ou non récupérer l’argent de son père.

Yue renâcla comme un animal énervé dont les yeux devenait de plus en plus noir au fur et à mesure que le cadet des Uemura déversait son flot de paroles acides. D’un côté il jubilait de le faire sortir ainsi de ses gonds et de l’autre il était vraiment affligé de voir à quel point cet ordure manquait de savoir vivre.
Il lui jeta un petit rire narquois quand il sortit sa dernière réplique encore plus idiote que les précédente… Peut être pensait il être intéressant ou blessant. Ni l’un ni l’autre n’était vrai alors ça n’atteignait pas le moins du monde le jeune homme qui continuait de se balancer lentement d’avant en arrière sur sa chaise en bois. Celle-ci décrivait parfois de dangereux mouvement avant que les quatre pieds ne se reposent par terre.

« _J’en ai dix huit triple idiot et a mon humble avis tu ne peux même pas prétendre savoir lacer tes chaussures tout seul. Figure toi que je peux dire sans hésiter que je connais mille fois mieux la vie que toi…Et surtout la noirceur qui si cache… »

Il le regarda claquer la porte comme une furie. Son interlocuteur exultait tellement de rage qu’il en devenait comique. Sa peau avait légèrement virée au cramoisie contrastant parfaitement avec la blancheur autrefois immaculée de son costume blanc. A présent il était plutôt tâchée d’une auréole humide sur le devant qui n’avait pas eut le temps de sécher malgré les diverses péripéties de ces dernières minutes.

Quelques minutes passèrent avant que l’aîné n’arrive. C’était certainement le destinataire du coup de fils que Goto avait passé. Il l’avait déjà vu quelques mois auparavant, lors d’une autre visite à son plus jeune frère… Le temps n’avait en rien altéré sa beauté. Yue l’avait trouvé séduisant la première fois qu’il s’était croisé, mais comme il ne s’intéressait pas beaucoup à ses choses là il n’y faisait que très peu attention. En ce moment même il étudiait avec une sorte de désinvolture le profil de cet étonnant personnage. Malgré qu’il soit étonnamment élégant il portait les cheveux long…
Yue s’apprêta à se lever lorsque Tetsu commença son étrange monologue. Il se retourna prestement pensant tout d’abord qu’il voudrait lui dire quelque chose d’important puis soupira se rendant compte qu’il comptait caser son frère avec quelqu’un comme lui… Quelque chose non seulement d’impossible de part ses orientations sexuelles inexistantes mais aussi de part leur naissance. Il ricana intérieurement puis posa les mains sur les hanches en regardant le plus jeune être passé par-dessus l’épaule de son grand frère tel un sac de pommes de terres.

« _Si je ne te connaissais pas bien je serais presque tenter de dire que tu tentes de me maqué avec ton frère… Ce qui en d’autre terme n’est autre qu’une totale hérésie… c’est un bel homme mais moi je suis asexué très cher. Il faudra bien t’y faire… »

Yue s’arrêta net lorsqu’il parlèrent d’argent. Il soupira et ses épaules s’affaissèrent lentement tandis qu’il prenait le chemin de sa chambre. Il enfila les affaires qu’il aimait tant et ressortit dans le couloir. De loin il pouvait voire les trois frères s’éloignant vers une voiture aux teintes sombre. Un moment il se demanda que faire… Ce n’était pas en temps normal son rôle d’aller chercher cet argent, les gorilles sans cervelle sans chargeait en général…Cependant il avait été mis devant le fait accomplis et malgré les risques que cela comportait d’aller dans le QG familial il pouvait tout aussi bien en cartographier mentalement les lieux dans un but tout autre et surtout ultérieur…
Décident enfin que le pour pesait trop lourd contre le contre il enfila sa veste en cuir et marcha d’un bon pas vers le véhicule dont le moteur chauffait déjà. Il traversa le trottoir et s’approcha de la fenêtre du conducteur sur laquelle il toqua avec ses phalanges. Lorsque la vitre fut baissée, il répondit avec un ton morne et surtout indifférent.

« _très bien, je vais venir récupérer l’argent de mon père… Je n’ai de toute façon pas mieux à faire. Je déteste l’idée de tourner en rond dans cet endroit tandis que je me sens tout à fait mieux. Ça marche donc pour moi… »

Il n’en dit pas plus puis ouvrit la portière arrière et s’assis sur la banquette. La porte une fois refermé il serra intuitivement les dents puis jeta un coup d’œil dans le rétroviseur pour tenter de discerner une quelconque mauvaise intention dans les yeux gris de leur aîné. Comme il n’y voyait rien il tenta de se détende un petit peu en focalisant son esprit sur la musique qui passait à la radio. Il retint une remarque désobligeante lorsqu’il entendit les notes toutes aussi légères les unes que les autres. Au moins une chose ne trompait pas dans l’apparence de ce jeune tueur : il aimait la musique violente et les voix rauques…