Chocolate II Luxury
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 Dieu pardonne mes pêchés...

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Dylan Shepard
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Dylan Shepard


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MessageSujet: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptySam 22 Jan - 19:59

(<-- https://chocohotel.forum-actif.net/t187-la-faiblesse-de-l-homme-pv-shun-termine#1188)

Dylan se leva à un moment pour un besoin pressant. Il roula et tomba sur le sol, puis se releva en titubant jusqu’aux toilettes. Le silence avait englobé la maison, ainsi que la fraicheur. C’était trop calme. Il tendit l’oreille. Il se rendit dans le salon, pas une seule présence de son ami. Il récupéra son arme et fit toutes les salles avant de finir dans la chambre. Akitsuna était à moitié nu, dans le lit, inerte et dans une position peu valorisante. Dylan étudia la situation et remarqua vite la fenêtre ouverte ainsi que l’absence de Shun. Il se mit à hurler et donna un coup de pieds dans la chaise, renversa l’armoire et sauta sur le lit. Il violenta son ami qui finit par se réveiller. Il lui laissa juste le temps de faire un rapport avant d’enfoncer le canon de son arme au fond de sa gorge. Il appela Kim qui ne s’énerva pas. Il restait silencieux. C’était le pire de tout. Il finit par souffler. « Tue le et ne me fait plus défaut ». Dylan raccrocha et tira, le crane de l’homme se répandant sur l’oreiller et le mur. Il s’essuya quelques gouttes de sang qui s’étaient propulsé sur son visage et rentra chez lui.

Quelques jours plus tard, Dylan se baladait tel un cadavre dans les rues, puis un édifice l’arrêta. Il dormait peu et son visage avait encore quelques marques de coups. Il avait été puni pour son manque de responsabilité l’autre fois. Ca ne lui ferait pas de mal. Une église. Il pourrait y déposer ses péché et peut-être que Dieu calmerait ses nuits, sa conscience. Il y pénétra, cherchant un moine pour se confesser. Il aborda bien sûr celui qui avait l’air aussi chaleureux que tolérant. Satoshi. Les voilà dans le confessionnal. Il lui liquida tout ses crimes. Il ne sentit pas de crainte ni jugement dans la voix de Satoshi. Aucune appréhension. Il lui donna un bon nombre de prière à réciter pour demander le pardon de Dieu. Dylan se mit au travail.

Puis soudain, cette voix. Cette sonorité propre à quelque chose de familier. Il s’arrêta dans la récitation de ses prières. Soudain, il y avait comme une tension de l’autre côté du confessionnal. Un gros silence les happa, juste la voix mélodieuse qui résonnait sous le dôme de l’église. Un grincement, celui du banc de Dylan donna le signal à Satoshi. La porte du prêtre s’ouvrit subitement, une seconde avant celle de Dylan. Il lui aurait fallut plus d’une seconde pour aider Shun à s’enfuir. Il eut jute le temps de lui dire de courir. Dylan se précipita sur les deux hommes, arrêter dans son élan par Satoshi. Il se retourna et lui ficha un violent coup de coude en plein visage. Le japonais perdit l’équilibre, sonné par la puissance du choc. Son nez était couvert de sang. Dylan hurla, puis se jeta sur Shun, entrainant sa chute. Il avait brisé la distance enter eux facilement, en escaladant les banc et plongeant sur sa cible. Dylan l’attrapa par les cheveux et s’assit sur lui, cognant sa tête sur les pavés froid de l’église.

_Enfoiré ! Tu m’as fait passé pour un con !

Il lui prit les mains et les plaqua sur le torse frêle du chanteur. Il tourna la tête vers Satoshi qui s’était revelé. Il se mit à aboyer :

_Le cul-béni ! Un geste, je le bute ! Tiens, réponds et dit lui que je tiens Shun !

Il lança un téléphone au prêtre et violenta Shun s’il se débattait.

Satoshi, préférant donner sa vie que de voir Shun donné la sienne pour lui, exécuta les ordres. On répondit et il répéta seulement ce qu’on venait de lui demander. Il raccrocha et posa la téléphone sur le bord du banc. Il était stressé, fixant Dylan. Ce dernier venait de sortir son arme et se mettait à caresser le visage du chanteur. Il avait tant de désir et de haine envers lui. Il se disait qu’il aurait peut-être du profiter de lui pendant qu’il en avait l’occasion. Peut-être avait-il hésité, mais les coups qu’il s’était prit par Kim quand il l’avait revu avait chasser tout ces sentiments frivole et léger qui l’avaient quelques peu possédé. Quelques minutes plus tard, Kim poussa la grande porte et un sourire se dessina sur des lèvres de prédateur. Il y avait deux hommes qui attendaient dans une voiture, faisant le guet. Il s’approcha de Satoshi, le faisant reculer jusqu’à un banc. Kim posa ses mains sur les rebords pour l’emprisonner tout près de lui. Il le regarda dans les yeux, le jaugea de la tête aux pieds.

_Commence à prier, on gagnera du temps… Dylan, dégage !

Dylan se leva et Kim se baissa, attrapant Shun par le t-shirt et le souleva sans peine. Il était si léger. Il l’assit sur le banc, non loin de Satoshi. L’arme de l’américain était pointé sur le prêtre même s’il ne montrait pas un réel danger. Quoi qu’il fallait se méfier. Kim caressa le haut de la tête du jeune homme et s’approcha de Dylan, tel un félin. Il se mit contre lui et balada ses mains sur son torse avant de descendre à sa ceinture. Dylan restait, les yeux fixé sur Satoshi, ensuite Shun, le bras tendu, l’arme chargée. Le chef tira lentement sur la ceinture en cuir et vint lier les mains du chanteur avec. Par expérience, il savait que le plus dangereux des deux, était celui aux cheveux de feus. Il ne cessait de le regarder. Il le déshabillait du regard. Il le trouvait encore plus beau qu’en photo. Mais le temps n’était pas aux plaisirs charnels, mais plutôt aux vices. Il serra fort, avec un plaisir non feint.

Le coréen prit le téléphone de Dylan qui patientait sur le banc. Il appela Hagi. Il lui informa qu’il tenait Shun. Silence. Il faisait les cents pas. On le croyait pas ? Kim mit le combiné vers le chanteur.

_Pousse donc ta si jolie voix…

Le plus jeune resta muet, un regard noir. Kim lui décolla une gifle. Toujours rien. Il grinça des dents. Il claqua des doigts pour attirer l’attention de Dylan. Il n’était vraiment qu’un petit rat à ses ordres.

_Donne lui un coup ! Cracha le coréen en parlant de Satoshi.
_Je … Non ! Il ne m’a rien fait …
_Et alors ? Siffla la voix du chef.
_C’est un prêter et on est dans la maison de Dieu. Je ne peux pas faire ça… C’est jouer avec le feu !
_Tu me fais chier ! Ton père, il a fais chier aussi avant de sauter ta sœur ? Il a pensé à Dieu ? Celui-ci l’a-t-il vu ? Je ne crois pas… Il l’a sodomisé et Dieu n’a rien fait, alors qu’elle le suppliait, finit til en chuchotant dans son oreille.

Dylan baissa légèrement son arme et tira dans la cuisse de Satoshi. Un râle et il s’écroula à genoux.

_C’est bien, t’es en position pour demander un miracle … ricana kim. Bon, Hagi, tu as entendu ?

Il mit le téléphone devant Shun qui émit enfin un bruit. Hagi prit note de l’endroit et dit qu’il allait venir. Kim pour patienter se baladait dans l’église alors que son chien, Dylan, restait concentré à surveiller les deux amants. Satoshi était toujours à genoux, le genoux qui coulait aussi abondamment que son nez plus tôt, voire plus. Il risquait d’avoir pas mal de rééducation, pourvu qu’ils lui laissaient la vie sauve. Hagi arriva enfin dans la bâtisse. Il n’avait pas l’air si sûr de lui, et tellement moins quand il vit l’état de Satoshi, comme la joue de Shun qui commençait à gonfler. Il ferma un moment les yeux pour retenir toutes ses faiblesses. Il regarda Kim qui arriva vers lui, comme s’il venait vers un camarade de longue date. Hagi coupa net son jeu.

_Vous voulez quoi ? Le club, je vous le donnes ! Lâchez les !
_Mais non, je te l’ai déjà dit… Ton club, toute façon, je l’aurais quoi qu’il arrive… Tu me le donneras pour récupérer ton frère …
_Quoi !?! S’énerva Hagi, perdant déjà ses moyens. Qu’est-ce que vous lui avez fait ?! C’est Tetsu, c’est ça ?!
_Chut. Pour l’instant c’est Shun et si tu m’énerves, je le bute ton Tetsu… Alors on s’approche de son chéri, et on va m’écouter. Je veux Yue ! Tu l’appelles, tout de suite ! Tu es juste ce qu’il me fallait pour tenter de lui mettre la main dessus. T’es pas content ? Je pensais, t’es au centre de toutes les attentions et tu as tout les pouvoirs en quelques sortes. C’est plutôt ton genre non ?

Hagi se retenait vivement de ne pas lui sauter dessus et risquer la mort de tout le monde à cause de sa colère. Il s’approcha un peu plus. Il hésita puis Dylan sortit son téléphone avant d’appeler Yue. Il s’approcha d’Hagi, lui tendant l’appareil et collant son canon sur la tempe du directeur du Chocolate. On passa le message. Il ne fallait plus qu’attendre la venue du jeune tueur. Kim se frotta les mains. Ca allait devenir intéressant.
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Satoshi monokuro

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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptyVen 28 Jan - 2:32

Voilà plusieurs jours que Satoshi était au petit soin avec Shun. Oh, il ne pouvait pas réellement se targuer de faire tout cela directement mais dès qu’il en avait besoin il se servait d’un intermédiaire pour aider le jeune homme qui depuis bien quarante huit heures dormait à même les lattes trop fraiches et rigides des bancs de la cathédrale. Il se souvenait parfaitement de son entrée ce soir là. Elle avait été aussi théâtrale que tétanisant… Cela semblait être devenu une mauvaise habitude chez lui. Chaque fois qu’il pénétrait quelque part il semblait drapé d’une aura angélique… mais pas un ange qu’on peut toucher et alors être irradié de la grâce divine ! Non, c’était plutôt le genre d’ange qu’il vous faut de loin embrasser de votre regard… Lucifer était de ce genre. L’ange de lumière : si beau, si pure…mais qui trahit dieux… Bref, un Ange déchu ! Voilà ce à quoi ressemblait le jeune homme qui avait cherché asile à moitié tremblant à cause du froid.

Satoshi sortait du confessionnal ou il avait officié toute la soirée. Il était éreinté et ses articulations lui jouaient de très mauvais tour : notamment au niveau des hanches sur lesquels il avait du très certainement forcée à longueur de journée pour trouver une position confortable. Ce n’était pas une mince affaire que de rester assis toute la journée sur le bois dur et rêche qui composait la petite cabine grillagée. Cependant, il acceptait cela avec noblesse et simplicité. Après tout n’était ce pas dans la souffrance qu’un homme devient plus fort ? Dieu ne s’aurait d’avantage être fier de lui qu’en le voyant subir ses épreuves sans rechigner… Et ça ne le comblait même pas de joie ! Non, la joie était un sentiment si malsain…si futile ? Il ne faisait qu’accomplir son devoir…et en cela il devait simplement s’en satisfaire avec la béatitude innocente d’un dévot. Il avait soupiré… Toutes ces croyances étaient les siennes, certes. Et il ne les renierait pour rien au monde. Elles étaient son âme…le propre même de son caractère et de sa façon de se comporter… Pourtant depuis qu’il avait rencontré Shun certains points de l’évangile et de la bible s’étaient étiolés dans son esprit et lui paraissaient creux et sans fondement. Mais qui était-il pour pouvoir juger de ce genre de chose ? Le péché avait grandit dans son cœur et ses entrailles et à présent il ne pouvait plus s’en débarrasser. Il lui collait à la peau comme une tique sur un chien !
Et n’en croyant pas ses yeux, c’était à ce moment que les doubles portes de chêne s’étaient ouvertes en grand sur la silhouette dangereusement frêle de celui vers qui ses pensées se tournaient. Shun ne portait alors qu’une chemise à même la peau et ses pieds nus avaient subit milles souffrance. A le regarder ainsi, on se serait demandé s’il n’avait pas été un martyr à lui tout seul. Mais Satoshi n’avait put se ruer vers lui… Le cœur lourd et serré il s’était contenter de le regarder de loin tandis que l’apparition s’allongeait à même l’humidité oppressante des rangées de bancs de prière. Il s’était détourné de lui comme pour que ses entrailles cesse de le torturer ainsi. Cela faisait alors tellement longtemps qu’il ne l’avait plus vu. Et pourtant, pourtant il se souvenait amèrement de chaque détail. De la couleur de ses yeux, de chaque grain et imperfection de sa peau pâle et laiteuse. Il se souvenait parfaitement du goût de sa peau…de ses lèvres…de l’odeur de ses cheveux ! Et Dieu lui pardonne dans sa grande miséricorde, il y repensait très souvent le soir alors qu’il était couché dans ce qui lui servait de lit… Alors ce soir là, il n’avait pas eut la force d’aller vers lui. Car enfin, C’était le jeune chanteur lui-même qui du jour au lendemain avait disparut sans crier gare.

Il était retourné dans ses modestes appartements. Et toute la nuit durant il avait été tiraillé entre l’envie saugrenue de redescendre et de le serrer contre sa poitrine et l’inacceptable colère de le mettre dehors. Et l’un comme l’autre, chacune de ces deux humeurs, étaient totalement inadmissible ! Se laisser emporter par l’un ou l’autre de ses flots boueux était une hérésie… La passion n’existait pas ! Pas même que la colère… Il devait la chasser de son âme pour tenter d’être le plus pure possible. Mais il n’y parvenait pas ! Et toute la nuit cela l’avait torturé… des heures durant il avait fixé le plafond de pierre grise en se demandant ce qu’il devait faire. Il questionna dieu lui-même en lui adressant ses prières et ses sollicitudes silencieuse. Mais il ne répondit pas, car au grand jamais il ne lui était venu en aide.

Lorsque le petit matin arriva il était épuisé et de profondes valises noires s’étaient formées sous ses prunelles ambrées. Il était si fourbue et pourtant en paix. Car alors que les premiers rayons dorés du soleil caressait sa peau, il savait que faire. La nuit porte conseil dit ton ? et en un sens on ne pouvait pas imaginer phrase plus vraie ! Il descendit aux cuisines où s’affairait frère Jun. Celui-ci bien qu’âgée était le plus compréhensif et le plus compatissant des religieux qui travaillait avec lui. Lorsqu’il lui expliqua la situation sommairement le vieux monsieur se fendit d’un sourire chaleureux. Oh, mais ne vous fourvoyez pas. Satoshi ne toucha pas mot de sa relation avec l’adolescent à la crinière de feux. Il se contenta de dire qu’un jeune homme ayant besoin d’aide se trouvait dans la grande nef, il avait aussi décrit son arrivée dans le lieu de prière, son accoutrement et sa détresse… il n’avait mentit sur aucun de ses points et le vieux bonhomme s’était contenté de hocher la tête avec une compassion et une gentille infini sur le visage.

Tard dans la mâtiné frère Jun avait apporté une écuelle pleine d’une liquide clair. C’était un potage de légume allongé à l’eau et sans aucun aliments autre dedans. Après tout ils ne roulaient pas sur l’or et se contentait souvent de ce très frugal repas, même Satoshi qui pourtant possédait une musculature assez finement ciselée. Avec le repas était venu des vêtements : de couleur noire la toile ne le mettait absolument pas en valeur. C’était une soutane qu’il fallait lacer avec un cordon blanc, rien de plus traditionnel en soit… Pourtant Shun les enfila sans rechigner dans un coin, à l’abri des regards indiscrets.
Puis les heures s’étaient de nouveau écoulées lentement sans qu’il ne trouble l’ordre et le silence des lieux. Il participait même aux messes avec une sorte d’atterrement sur le visage… Quelque chose qui le caractérisait parfaitement en somme et qui ne pouvait tromper personne quant à l’idée qu’il se faisait du catholicisme. Bref, sa présence était devenue toléré…et personne ne s’écartait de son chemin comme foudroyé par sa silhouette. Quelques un lui faisaient l’affront cependant de le regarder longuement comme perdu dans les affres d’une beauté qu’il ne comprenait pas… mais rien de plus.

Puis l’atrocité était arrivée. Car il était étrange que lui, Shun Shiroi, ne soit pas le messager d’une très mauvaise nouvelle. Et elle était arrivée aussi vite que les cavaliers de l’apocalypse sur leurs chevaux ! Et ce désordre c’était manifestée sous la forme assez innocente d’un jeune homme au confessionnal.

« _ Mon père, je demande pardon aux cieux pour tout ce que j’ai fais.
_ Et qu’à tu donc fais mon enfant pour que le seigneur soit en colère contre toi ?
_ J’ai tué…trahit…violenté…
_ Ce sont des actes très graves…de simple prières ne suffira pas à les expier tous complètements… Cependant une faute avouée n’est elle pas déjà à moitié pardonner… A présent répétez après moi : notre père qui est aux cieux… »


Mais il n’était pas parvenue à terminer sa phrase, car dehors une voix aux sonorités familière et envoutante raisonnait à l’infini entre les colonnes pour se répercuté jusqu’à la voute de pierre qui composait le toit. Le jeune prête se figea, sachant parfaitement ce qu’il en était. Il sortit précipitamment entendant de l’autre côté du grilla l’américain pester et s’activé. S’il ne faisait rien shun risquait la mort… Et il ne se le permettrait pas. Pour deux raison : la plus hypocrite était que la violence dans la maison de dieu était totalement prohibée, et la deuxième qui était la plus vraie était tout simplement qu’il ne pouvait réprimer ses sentiments pour le jeune chanteur. Il s’apprêta à s’interposé mais déjà le plus jeune avait franchit la maigre distance qui le séparait de celui qui faisait vibrer en lui tous ces sentiments. Il se stoppa horrifier par la scène : Dylan tenait une arme à feux et semblait même prêt à s’en servir s’en aucun remord.

« _ Reposez ça immédiatement mon enfant…vous ne savez absolument pas à quoi vous vous exposez ! Ici c’est la maison de dieu ! Il vous regarde depuis en haut !! »

Mais il leva la main dans les airs et son cœur se serra. Les yeux se shun lui en disait pourtant long. « Non n’en fait rien ! Surtout n’appelle pas ! » Mais il ne supporterait pas de voir sa joue enflée par sa faute. C’était insupportable d’être acteur de cette mascarade violente et grotesque mais ça l’eut été encore plus que d’être spectateur passif des violences dont le plus jeune était le principal réceptacle. Il passa alors le coup de fils, et la voix qui lui répondit n’était rien moins que chaleureuse. Car c’était bien le diable qui de l’autre côté du cellulaire articulait froidement ses ordres. Implacable, il ne semblait pas le moins du monde être touché par l’impensable de la situation… Non, il se contenta de raccrocher en assénant simplement les deux mots « j’arrive ». Concis, efficace et lapidaire.

Et il arriva… Comme un courtant d’air glacé il se faufila vers eux. Il semblait trainer derrière lui tous les vices et la noirceur de l’âme humaine : c’était le diable en personne. Un sourire mauvais étirait ses lèvres et l’excitation faisait briller ses yeux d’une drôle de façon… A vrai dire le tout était si inquiétant que même le jeune prête leva les yeux vers la statue de la vierge qui se trouvait non loin et les fixait de son regard vide mais infiniment bon. Il pria silencieusement que tout se passa bien…

Avec horreur il regarda cet homme attaché durement la sylphide et fragile créature qu’était shun. Il ne broncha pas, pourtant il était évident que les liens étaient si serrés qu’ils lui lacéraient la peau. Surtout au niveau des poignets : la peau était tendre…si facile à déchirée. Il fronça les sourcils et s’apprêta à dire quelque chose mais déjà le plus vieux parlait d’une voix forte et menaçante au jeune prodige de la musique. Il lui demanda de parler…mais il n’en fit rien. Il se contenta de bouder le combiné et satoshi n’eut rien compris si l’inquiétant personne n’eut pas craché entre deux syllabe le nom qu’il détestait tant : Hagi… il l’éructa avec une telle rage et une telle haine que même lui qui ne l’aimait pas du tout eut de la peine. Car c’était certain il allait souffrir … Passer les pires minutes de toutes son existence.
Et alors le vent tourna et il n’y comprit rien. L’air avait une odeur de poudre, sa peau une odeur ferrique…son pantalon de toile était poisseux et ses muscles fémoraux ne le tirent plus debout. Il écarquilla les yeux et sa mâchoire s’affaissa alors que sa gorge sans qu’il le voulut réellement poussa un cri à peine humain. Sa voix était rauque de douleur et ses yeux loin de pleurer des larmes de souffrance se contentaient de fixer avec incompréhension l’arme que tenait Dylan. Il posa une main sur le trou qui se trouvait dans sa chair : il était profond et chaque mouvement semblait un peu plus déchiré sa chair. Alors il ne bougea plus ! Son corps était tétanisé mais il resta dans cette même position subissant la moquerie acéré du dit Kim. Il le regarda avec une furieuse lueur de colère… Car cet homme là n’avait plus rien de bon à sauver en lui ! Pas même une petite parcelle de bons sentiments : rien d’autre que le néant et le chaos d’une âme pourri et avilit par Satan !

Et la voix tremblante de shun retentit comme un écho. Faible, brisée et profondément envoutante tout de même. Le jeune prête releva son visage vers lui et croisa ce faciès ravagé. Lui portait-il encore un peu d’intérêt après tout ? L’aimait il encore un peu ? Il le fixa mais déjà le plus jeune ne le voyait plus… Il articulait le visage aussi pâle que la mort les mots que kim formait ostensiblement derrière le combiné. Il les répétait avec peu de conviction mais cela sembla amplement suffire à l’ignoble représentant de la triade qui se tint droit le sourire encore plus victorieux fleurissant à vue d’œil.

Hagi arriva. Il ne lui jeta pas un regard. Il le trouvait méprisable… car c’était à cause de lui tout ça ! Tous ces malheurs n’arrivaient que pour une seule et unique chose : il avait convoité la créature angélique qu’était shun ! Et le voila qui maintenant semblait marchander alors que leur vies étaient en jeux par sa faute. Qu’il le trouvait haïssable… pour bien des raisons…
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Shun Shiroi
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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptySam 29 Jan - 3:20

Quarante huit heures d’indicibles souffrances, qu’elles soient morales ou physique. Voilà ce qu’avait été pour lui sa courte présence dans ce lieu saint. Pour commencer il avait dormit plusieurs demi heures consécutive en s’agitant de soubresauts nerveux et en se couvrant d’une sueur glacée et collante. Ses muscles s’étaient tétanisé à cause du stress…et très certainement du manque de nourriture aussi….et finalement il s’était réveillé avec une crampes insupportable qui lui remonta depuis les orteils jusqu’en haut de la cuisse droite. Il aurait très certainement poussé un cri hystérique s’il ne s’était pas trouver en ce moment même dans un endroit ou le silence absolu était maître mot. Bref le sommeil avait été mauvais pour commencer. De plus, la pauvre plante de ses pieds n’avaient même pas eut le temps de cicatrisée correctement. Il restait dessous quelques croutes éparses là ou la pulpe tendre et fragile de son épiderme s’était déchirée. Et franchement ? ça le démangeait… ça le picotait affreusement sur toute la surface tant et si bien qu’il se demanda réellement s’il ne devrait pas tout simplement aller à l’hôpital. Mais il avait vite récusée cette idée dans une partie annexe de son cerveau : le CHU le plus proche c’était risqué le pire… Quel être digne de ce nom ne chercherait pas directement dans ce genre de lieu ? Tandis que l’église… oui l’église ça restait la meilleure solution…surtout sachant parfaitement que peux de gens pratiquait le catholicisme au japon. Mais tout ce raisonnement n’avait pas suffit à faire taire cette fichu démangeaison ni ce qui en suivit. Dormir sur le banc avait crée le pire détail de tous : une douleur musculaire et osseuse dans le dos. Et il avait donc passé les heures suivantes assis à tenter de faire disparaitre cet insupportablement tiraillement lancinant qui l’empêchait d’être en paix ne serait ce qu’une minute avec lui-même. Mais tout ceci n’était qu’anecdotique, car avait suivit une torture psychologique intense et profondément harassante….

Mais que pouvait-il bien reprocher à ces gens qui avaient été si aimable avec lui, n’est ce pas tous la question fondamentale que vous vous posez? Oui…la question est pertinente ! Surtout sachant que l’un des vieux prêtres était même allé jusqu’à lui rapporté un peu de soupe claire et quelques frusques à se mettre sur le dos… oui la question semblait fort pertinente et mieux encore il semblait tout à fait improbable et même inconvenant qu’il ne puisse pas aimer cet endroit où l’entraide et un profond amour désintéressé régnait ; et pourtant, qu’il le haïssait… Cette odeur d’encens lui brûlait les naseaux et le peu de lumière qui filtrait par les vitraux lui paraissait trop crue et trop invasive… Oui tout semblait avoir un goût d’humus et de putréfaction dans la maison de Dieu. Mais peut être était ce en partie dût au fait que les esprits des gens qui la tenait avec tant de soin étaient eux même en train de pourrir à petit feu… Tout avait commencé lors de son entrée. Car tout à un commencement et tout à une fin. Et lorsqu’il avait pénétré le cœur battant et son corps au bord du point de rupture il n’avait tout d’abord rien vu. Il faisait une tiédeur agréable bien qu’humide entre ses murs et bon sang il n’en demandait vraiment pas plus après avoir couru en chemise plus de trois kilomètres. Mais alors qu’il refermait la porte avec douceur, il le remarqua. Un peu plus loin, une silhouette le fixait avec insistance. Et bien que le coin fut si ombragée qu’il n’en discerna que les contours il le reconnu aussi facilement que s’il eut été en plein jour. Satoshi se tenait légèrement vouté comme oppressé par le poids invisible d’un fardeau trop lourd pour ses larges épaules. Et il le regardait… Il pouvait sentir son regard sur lui, son souffle près de sa nuque alors qu’il se trouvait si loin… et il trembla. Il se frictionna les bras mais ne bougea pas de l’entrée où il était restait planté hébété depuis un moment. Il se contenta d’attendre… d’attendre que ce fichu prêtre aux mœurs douteuses ne s’éloigne de lui et le laisse en paix. Et il le fit… Le plus vieux s’éloigna sans trainé des pieds. Il semblait tout à fait naturel pour lui de se détourner ainsi et de partir avec nonchalance.

Le jeune chanteur avait alors ravalé une bouffée de colère noire et irraisonnée pour laissé place à une profonde sérénité. Ici il pourrait enfin dormir une heure ou deux… et il s’était écroulée sur un banc de prière quelconque comme expliqué précédemment. Mais les secondes, les heures et même les jours suivants il n’avait cessé de sentir ce regard qui le transperçait. Même son sommeil avait été agité de cauchemars encore plus sinistre qu’à son habitude. Et dans celui-ci deux yeux ambrés l’observaient dans une épaisse purée de poids où il se débâtait vainement. Franchement la situation avait été impossible… très désagréable et irritante ! Du coup il n’avait quitté un enfer que pour en pénétrer innocemment un autre. N’était ce pas atrocement grotesque ?

Mais alors ces quarante huit heures maudites étaient passées. Pas vite, ni bien… mais elle était passées et à l’image de l’eau s’étaient écoulées en tumultes pours disparaitre au loin dans les roulis incertains du passé. Il était alors vêtu d’un vêtement qui lui écorchait la peau et ne lui tenait pas même chaud. Il était transit et fatiguée…et la seule chose qu’il avait trouvé à faire c’était errer dans le bâtiment. Cela pouvait paraitre un peu stupide mais pour lui il n’y avait rien de plus naturel que de se déplacer entre les pierres de cet établissement. Non pas que l’église en elle même l’apaisa particulièrement mais seulement parce qu’elle ravivait en lui des souvenirs lointain et qu’étrangement ces mêmes mémoires lui permettait l’évasion. Il retraça son cheminement habituel en tentant de se rappeler à quoi ressemblaient les lieux avant que l’homme ne l’occupe de nouveau. Il se remémora les murs brisés par endroits, les vitraux ayant volés en éclat à cause des plantes grimpantes, l’autel ébréché et sentant le lierre et le chèvrefeuille… Il se rappela tout ça et ne s’arrêta de rêvasser que lorsqu’il se rendit compte qu’il était au pied de l’autel. C’était un endroit interdit au delà de la petite barrière de velours rouges et il respectait au moins cela.

Il s’agenouilla et ferma les yeux dans un moment de profond recueillement. Mais ses maigres pensées n’étaient pas adressées à Dieu, elles se tournaient uniquement vers ses propres souvenirs. Ah, qu’il était loin le temps où l’insouciance régissait chacun des ses faits et gestes… peut être n’avait il d’ailleurs été qu’une chimère et n’avait il jamais vraiment existé ? C’est tout en repensant à cela que sa voix s’éleva avec mélancolie. Les notes percutèrent sans violence aucune le toit en voutes d’ogives. Elles s’enchainaient avec naturel, avec sincérité et surtout avec une douceur triste. Sa gorge émettait des sons, que ses lèvres articulaient pour formé des sons…et cet ensemble formait la plus envoutante des musique… la plus sacrée de chanson : la première de toute. C’était son évangile à lui, celle que Satoshi avait ouïe en ces lieux…

Mais alors tout avait brusquement sombré. Le décor en papier mâché s’était effondré avec une vitesse vertigineuse et ce qui n’était alors de façon imagée qu’une réplique de fête de fin d’année se transforma en chaos total. Tout d’abord il sentit ses jambes se soulevées du sol, puis son corps suivre le mouvement. L’arrière de son crâne avait ensuite percuté la surface rugueuse et incroyablement douloureuse de la banquette faite de bois de pin. Il n’avait d’ailleurs rien compris avant d’entrapercevoir le visage de Dylan accompagnant la tâche noir et persistante sur sa rétine. Il ne s’émeut pas le moins du monde, le laissant déverser toute sa haines comme une bile acide sur lui. Shun se contant de le fixer d’un regard peu amène. Les bras solidement croisées sur sa poitrine il regarda la scène qui semblait être tout droit sotie d’un film. Satoshi y jouait le preux chevalier, Dylan l’affreux dragon et lui ?... La demoiselle en détresse… Cette idée le fit sourire. Mais pas pour bien longtemps…

L’église engloutit leur nouvel intriguant d’une manière remarquable. Aussi silencieux et agile qu’un félin, il avait réussit à entrer dans ces lieux vieux comme le monde sans émettre le moindre son audible. Le jeune homme à la chevelure écarlate tourna son visage crispé vers lui puis se figea : Il le reconnaissait parfaitement. Cet homme était celui avec lequel ce fichu traître avait discuté quelques jours auparavant. Oui c’était ce même regard acérées et sans vie : Un regard de prédateur des plus dangereux !

Et cela s’avéra n’être que le pâle reflet de la réalité pourtant. La mesquinerie et la sauvagerie du jeune kim ne pouvait être décrite avec des mots, pour la comprendre il fallait ne serait ce qu’une fois l’avoir vu en face à face. La façon dont il lia ses mains, dont il le dévora des yeux et dont il lui parla lui donna la nausée. Son estomac se révulsait comme si sa présence près de lui était intolérable, comme si Kim était une sorte de viande avariée qu’il ne parvenait pas à digérée ! Et cette sensation n’avait fait que redoublée alors qu’il lui collait le combiné sur les lèvres. Il le regarda farouchement.
Il était absolument hors de question qu’il mette le patron du love hôtel dans la merde ! Et certainement pas à cause de lui ! Il se recroquevilla donc résolument sur son siège en tentant de ne pas trop mouvement ses poignets dont la peau aussi fine que du papier de cigarette risquait de s’abimée salement.

« _ Donne lui un coup ! Cracha le coréen en parlant de Satoshi.
_ Je … Non ! Il ne m’a rien fait …
_ Et alors ? Siffla la voix du chef.
_ C’est un prêter et on est dans la maison de Dieu. Je ne peux pas faire ça… C’est jouer avec le feu ! »


Shun voulu protester, hurlé, crié qu’il dirait absolument tout ! Qu’il ferait tout ce qu’il voudrait… mais il était trop tard. Il vit le genou de celui qu’il avait tant aimé, et qu’il aimerait toujours de façon inconditionnelle, toucher le sol. Son visage se congestionna d’ailleurs mais il n’émit pas une seule plainte. Le jeune chanteur se pencha sur le côté et vomit la quasi-totalité de ce que son estomac vide pouvait rendre. Tremblant il resta un moment les cheveux lui collant aux tempes et la tête lui tournant toujours. Il était assommé ! Assommé et complètement anéantit…brisé en tellement de morceaux qu’il ne parvenait pas même lui-même à les recoller. Alors il parla. Sa voix émit un son rauque, ou plutôt un croassement plaintif, et il articula ce qu’on lui demandait.
Lorsque se fut fait, il se sentit encore plus lessivé…comme si on lui avait drainé à peut près toute sa force vitale. C’est ainsi qu’il s’affala légèrement pantelant dans une position de poupée brisée. Il jeta un coup d’œil à son ancien amant qui couvert de sang semblait à présent peiné à garder son calme. Ses sourcils froncés, ses lèvres crispées, ses traits tirés, tout trahissait la douleur qui lui irradiait très certainement la cuisse et les os propre du nez. Os qui s’il ne s’abusait était de toute façon brisés…

Hagi entra. Il pensa naïvement qu’enfin tout était fini. Qu’il allait se faire tuer en bon dernier protagoniste et que tout serrait fini. Et étrangement cela lui apporta un certain soulagement. Non pas qu’il voulut réellement que le plus vieux trépasse mais tout simplement qu’il voulu que tout ça cesse enfin. Il leva des yeux totalement sans vie vers le gérant puis détourna le visage pour ne pas avoir à faire face à sa déception ou sa colère…ou dieu ne sait quoi d’autre !

« _ Mais non, je te l’ai déjà dit… Ton club, toute façon, je l’aurais quoi qu’il arrive… Tu me le donneras pour récupérer ton frère …
_ Quoi !?! S’énerva Hagi, perdant déjà ses moyens. Qu’est-ce que vous lui avez fait ?! C’est Tetsu, c’est ça ?!
_ Chut. Pour l’instant c’est Shun et si tu m’énerves, je le bute ton Tetsu… Alors on s’approche de son chéri, et on va m’écouter. Je veux Yue ! Tu l’appelles, tout de suite ! Tu es juste ce qu’il me fallait pour tenter de lui mettre la main dessus. T’es pas content ? Je pensais, t’es au centre de toutes les attentions et tu as tout les pouvoirs en quelques sortes. C’est plutôt ton genre non ? »


Visiblement cette assemblée ne semblait pas vouloir le laisser en paix ! Il écarquilla les yeux et ses pupilles se dilatèrent d’une crainte enfantine.

« _ Tetsu… »


Il l’avait murmurer plutôt que réellement prononcé mais cela n’avait plus guère d’importance puisque déjà le plus vieux semblait avoir pris sa décision et avait composer le numéro de cellulaire du jeune homme à la crinière couleur de blé.
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Yue Andô
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Yue Andô


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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptySam 29 Jan - 4:06

Yue était loin de s’imaginer ce qu’il attendait. Ayant passé une journée éprouvante il avait prit un bain parfumé à l’amande et à la pêche puis avait achevé de se détendre en se contentant de lire un livre à plat ventre tel un gros matou fainéant. Ah qu’il était plaisant une fois de temps en temps de profiter des petits plaisir simple de la vie ! Il avait ensuite parcourut deux ou trois chapitre d’un œil rapide et méthodique puis s’était décidé à se rassasier lorsque son estomac avait crié famine ostensiblement un peu plus tard dans la soirée. A cela il avait répondu avec un dédain tout naturel qu’il n’avait aucune envie de faire la cuisine et avait donc commander une pizza dont la principale garniture était évidemment la sauce pimentée. Bref… elle était enfin arrivée et encore chaude il l’avait fourrée dans sa bouche en poussant un petit soupire de bien être et de satisfaction. Le réveil radio affichait seulement 19h42 lorsqu’il jeta le carton dans la poubelle prévue à cet effet et décrocha son cellulaire.

« _ Je te dérange trésor ?
_ Pas le moins du monde ! A vrai dire je suis déjà sur la route ….
_ Menteur ! J’aurais besoin de toi pour que l’on discute d’une affaire de la plus haute importance. Quand pourras-tu arriver environ ?
_ Je dirais d’ici une petite demi-heure bien tassée…
_ Très bien je t’attendrais dans ce cas. Tu sais où me trouver… la porte de mon bureau sera grande ouverte.
_ Je me dépêche donc.
_ Tu vois que tu es un menteur ! Je paris que tu n’es même pas habillé !
_ Ça c’est toi qui le dis… »


Il avait raccroché puis fourré le petit appareil dans la poche de son manteau. Et voila, finie la pause bien méritée et le repos ! Le jeune tueur à gage s’en retournait dans le QG de la mafia sur ordre de son supérieur hiérarchique et par la même occasion paternel adoptif. Un soupir à fendre l’âme sortit de ses lèvres tandis qu’il enfilait jean, t-shirt et baquet et allumait une cigarette qu’il fourrait entre ses lèvres serrées. Franchement, un de ces quatre il allait vraiment finir par claquer de surmenage à ne dormir que deux malheureuse heures par jours et à manger quand un peu de temps misérable lui était accordé. Mais l’heure n’était pas aux complaintes, et il parcourut le chemin jusqu’aux appartements personnel de Fubuki Andô en moitié moins de temps qu’il ne l’avait prévu au départ. Suivant ensuite plus après ses instincts que sa mémoire il zigzagua entre les meubles et les personnes présente puis pénétra dans l’antre du grand manitou ! Celui-ci se trouvait déjà assis les coudes appuyés sur le bureau et le menton posé sur ses doigts croisés en signe d’attente. Le plus jeune grimaça comiquement avant de se prononcer d’une voix fluette comme il le faisait seulement parfois.

« _ Je suis à l’heure non ?
_Bien sur comme toujours…
_ Alors pourquoi me fixes tu de ce regard insistant !
_ Hagi Uemura… ça te dis quelque choses comme nom ?
_ Non…. Je….euh… peut être…. C’est grave ?
_ Assez… Assez pour que je te fasses déplacer en tout cas.
_ J’ai récolté les fonds qu’il nous devait un moment…
_ Et c’est tout ?
_ Non… on… a été très proche… »


Le plus jeune déglutit péniblement puis s’assit dans un fauteuil qui se trouvait non loin. Il ne put cependant pas échapper au regard inquisiteur du grand patron qui le fixait avec répréhension et colère. Yue se sentit encore plus petit et ridiculement fautif devant lui…comme si toutes ses capacités, toute sa répartie et toute sa filiation ne voulait plus rien dire et s’était amoindrie. Mais alors que le petit blondinet attendait que l’orage éclate se fut seulement un profond soupire désespéré qui franchit le pas des lèvres de monsieur Andô. Il n’entendit pas s’expliquer sur sa réaction plus que cela et se contenta de se lever en repoussant son siège d’un geste ample de la jambe. Une fois debout il s’approcha de la fenêtre où il regarda l’horizon pensivement pendant plusieurs minutes. Le plus jeune ne savait réellement pas quoi faire. Son cœur était serré et douloureux par la seule idée de l’avoir si profondément déçut… alors il prit la parole en premier se décidant à briser ce silence pesant.

« _ Est-ce si grave que ça ?
_Oui Yue…tu t’es mis dans une merde pas croyable ! Je ne sais même pas comment moi-même je vais t’en sortir !
_ Mais… je ne comprends pas… »


Moment improbable que celui-ci car son portable se mit de nouveau à vibrer de manière incessante. Ors il n’y avait au grand jamais personne qui tentait de le joindre sur ce téléphone à carte prépayés et encore moins quelqu’un d’autre que ce cher chef de la mafia japonaise. Il inspecta le numéro avec un froncement de sourcils caractéristique puis jeta un coup d’œil vers Fubuki qui faisait à présent les cents pas dans la pièce. Il foulait et refoulait les même parcelles de moquette rouge y traçant indélébilement son chemin. Il se rappela alors ses paroles en percevant le stress qui s’échappait de sa silhouette imposante…Une merde pas possible hein ?...Visiblement ça devait être le cas pour que quelqu’un se donne la peine de le joindre.

« _ Allô ? Qui est ce ?
_ C’est Hagi… Est-ce que tu peux me rejoindre dans l’église ?
_ La quoi… ?
_ L’église ! Tu sais, c’est celle qui se trouve dans le centre ville et que je t’ai déjà montrée !
_ Mais que veux tu que je fasse là bas bon sang! Je travaille, tu as donc perdu la tête ?
_ C’est un cas de vie… ou de mort »


Les mots avaient fait tilt et il n’eut de toute façon aucunement le temps de répliquer. Le cellulaire de couleur noire émettait déjà bruyamment et de façon répétitive un bip agaçant. Il se leva souplement de son fauteuil puis s’approcha de son père adoptif pour lui serrer l’avant bras. Ses doigts imprimèrent dans sa chaire toute la peur qu’il ressentait et surement était ce pour cela que celui-ci s’était permis un geste de faiblesse en le serrant contre sa poitrine imposante. Il avait sentit son cœur battre trop vite contre son oreille, sa cage thoracique de soulever et s’abaisser de façon s’saccadée… cela ressemblait trop à une séparation et le plus jeune dut briser l’étreinte confortable de lui-même pour se diriger vers la porte. Son père, car il n’était plus rien d’autre à ce moment que cela, le fixait avec une angoisse douloureuse dans le regard. Puis Yue s’arracha à ce lieux pou rejoindre celui où il était tant attendu.
L’église était, ou aurait dût être, un petit havre de paix paisible. Pourtant, lorsqu’il pénétra dedans il sentit immédiatement les relents de mort et de sang. Ce n’était pas insoutenable comme un cadavre dont la plus grande partie à déjà gonflé mais c’était plutôt comme une blessure fraiche… Les alarmes internes du jeune tueur à gage se mirent en routes. Toutes les unes après les autres elles émirent des sons stridents à lui en casser les oreilles et des lumières rouges. Mais avait-il vraiment le choix ? Une question de vie ou de mort…. Il pénétra entre les rangée et se convint d’une chose alors qu’il approchait du petit groupe de personne non loin : Hagi n’allait pas le laisser tomber… Pas comme ça !

« _ Je suis là… »

Drôle de façon de s’annoncer car il le savait on l’avait fixé depuis qu’il était entré. Chacun de ses pas avait été décortiqués et dévorés par des paires d’yeux voraces de détails. Il se figea alors qu’il franchissait les derniers mètres qui le séparaient de la petite cohésion de personnes. Kim… Kim Man Shik…ou celui qu’il aurait dût tuer des années plus tôt. Méchante bavure sur son CV jusqu’alors Nickel. Mais c’était bien pire que cela en réalité et il le savait parfaitement: Question de vie ou de mort… Bordel mais pour qui si ce n’était lui? Car Kim devait être très certainement la personne qui désirait le plus au moindre le voire pendu au et cours… Yue serra les dents et elles grincèrent sous le fait de la pression.

« _ Qu’est ce que tu veux Man Shik ! »
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Hagi Uemura
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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptyMar 8 Fév - 18:42

Hagi baissa la tête, n’osant même pas regarder le jeune blond qui venait d’entrer. Quelle misère ! Il avait bon dos le pauvre Hagi ! Il tremblait légèrement, ses gestes étaient beaucoup moins confiant et pire encore quand Kim se mit enfin à parler.

_Ouais ! Toute la famille est là ! Le casting d’un drama au complet … Je ne te veux rien Yue… Ce serait trop facile de t’avoir comme ça, alors rassure toi… Tu seras encore envie. J’aime mériter ta mort… Je voulais jouer à un jeu, mais pour ça, j’avais besoin de vous tous. Même si le prêtre, tsss… Je l’aurais bien tué, il ne sert à rien… Mais j’ai envie de t’apprendre à quel point la vie n’est pas si belle et que Dieu se moque bien de ce qui peut vous arrivez. Hagi, bon, déjà, bonne nouvelle, j’ai enfin ton cabaret ?
_Ai-je sincèrement le choix ? Vous me rendez mon frère, je vous signe un papier, tout vous appartient… Prenez même ma place, ma vie si ça peux vous arrêtez…
_Non, c’est moi qui donne les règles. Je te propose un petit jeu Hagi, où comme je te l’ai dit, tu sera maître puissant de la situation, celui qui aurait le droit de vie ou de mort sur les gens. Profite, ce n’est pas donné tout les jours. Tu n’auras jamais été plus libre de toute ta vie en faisant un tel choix. Je t’offre le cadeau que tout le monde rêve : la liberté, le pouvoir ! Remercie moi ! Tiens, prend ça …

Kim s’approcha d’Hagi et lui tendit une arme. Dylaan avait son pistolet pointé sur Yue. Ainsi, Hagi ne pouvait pas tirer sur Kim au risque de perdre Yue, et Yue ne pouvait pas avoir Kim. Ce dernier laissa le gérant mariné avec l’arme en main et s’approcha du jeune tueur pour lui retirer tout ce qui pouvait lui servir d’arme. Il fit une fouille profonde, n’hésitant pas à passer sa main sous son haut, frotter ses jambes avec fermeté. Il s’amusa des petits bijoux qu’il avait et les garda précieusement. Il s’assit sur l’autel sous le dome et les regardait avec plaisir.

_Choix numéro un : Tu me laisses le choix de couper les cordes vocales de Shun, et je laisse Yue en vie à jamais. Mais je pense que le pauvre homme finirait par se suicider. Donc tu perdras Shun…
Choix numéro deux : Tu tires juste dans la mains de Shun. T’es droitier chéri ? Oui ?! Alors la droite… Et je repars avec Yue, sans te laisser la chance de savoir si je le tuerais ou non. Je sais que je risque de lui faire regretter son geste par d’innombrable torture. Mais saurai-je m’arrêter ? Bien sûr, je t’assure une sécurité face aux yakuza, ça ira de soit, vu que ton établissement sera miens. Puis, je te dois bien ça…
_C’est inégale comme deal … Quoi qu’il arrive, il y en a un qui souffre …
_Inégale ? Le cul béni… Explique lui pourquoi Dieu ne m’a pas rendu juste et m’a poussé à faire ça ? T’as une réponse ?! Ecoute, je ne pense pas Hagi, que tu vois en position pour discuter ! Fais ton choix !

Man Shik le fixa intensivement. Il savait très bien lequel il préférait, enfin il n’était pas assuré contre un rebondissement. Il n’était pas protégé contre le fait que finalement, Hagi choisisse le blond. Il resta là, à attendre, savourant tout les traits de l’homme arrogants dégouliner. Ce dernier regardait l’arme, puis Shun, ensuite Yue. Mais quelle horreur ! Il ne bougea plus, trouvant le sol tellement plus intéressant. Il resta ainsi une bonne minute. Il n’avait même pas eu le temps de connaitre Yue si bien que ça, Shun l’énervait, mais dans le fond, il était plus qu’attaché à lui. Les deux avaient énormément de valeur pour lui. Puis l’idée que son frère était entre ses mains ne l’aidait vraiment pas à se concentrer. Il cherchait un miracle, quelque chose pour échapper à tout ça. Mais quoi ?! Il n’y avait rien ! Il était seul avec un fou et la vie de deux personnes chers pour lui entre les mains ! Qu’avait-il fait pour obtenir tout ça ?! Il releva lentement la tête. Les yeux rouges, débordant de larme. Il n’avait pas pleurer devant autant de personne à la fois. Quel honte … Il prit fermement l’arme en main et le colla à sa tempe, fixant Kim. Elle devint de plus en plus tremblante. Là, c’était Rose qui hantait son esprit.

_Bah ? Sérieusement ? C’est pas marrant ! T’as aucun cran ! Mais j’aime le suicide, alors si tu veux… Mais ! Si tu le fais, Tetsu te rejoins…Fais un putain de choix !!!!

Hagi serra les dents. Il était complètement crispé. Quel salaud ! Pourquoi lui faisait-il ça. Même s’il ne pouvait partir aussi lâchement en laissant sa fille seule, encore plus qu’elle ne l’était déjà. Il ferma les yeux et pointa le canon sur Shun. Il inspirait fortement. Il ne regarda même pas Yue.

_Promet moi que si tu t’en sors, tu viens te venger….

Il se mordit la lèvre et essaya d’appuyer sur la gâchette, mais sa main était contre lui. Kim arriva vers Shun et lui plaqua la main sur le banc, appuyant sur son poignet avec son pied. Kim perdait patience.

_Tire nom d’un chien ! Plus vite ce sera fait, mieux ce sera !!!

Hagi regarda une dernière fois la trajectoire de sa balle et le coup partit. Il y eut cette odeur de fumé, puis celle du sang qui ne fit que plus forte, puis le bruit de détonation qui résonnait en un echo infini dans l’église. Le rire du coréen éclata à son tour et il claqua des doigts. Dylan exécuta ses ordres. Il avait juste besoin de voir son regard. Il passa des liens autour des mains de Yue et l’assomma d’un coup de cross violent. Man shik l’attrapa avant qu’il ne chute et le passa sur son épaule avant de partir. Il tapota l’épaule de Satoshi.

_Dieu existe, je te laisse envie…

Hagi se précipita sur Shun, retira sa veste et entoura la main blessée du chanteur. Il ne dit rien, ne préférant rien dire. Il ne voyait pas quels mots seraient bons vu la situation : sûrement aucun. Il sortit son téléphone et appela les urgences. Il était sous le choc, mais vu l’état des deux protagonistes encore présents dans l’église, il gardait son sang froid pour les aider. Il espérait juste qu’il tiendrait jusqu’à l’hôpital. Quand les ambulanciers arrivèrent, Hagi les incendia vu le temps qu’ils avaient prit. Une fois sur place, il laissa Satoshi entre les mains des urgentistes et suivit Shun jusqu’à un bloc. On l’endormit rapidement et Hagi enfila sa première tenue stérile depuis longtemps. Il ne l’avait pas raté. Les os étaient complètements explosé et la peau bien brûlé sur les bords. Il fit son possible pour réparer tout ça. Il devait poser quelques tiges pour combler le manque de morceaux inutilisables.

Quand on en avait finit, il était resté en salle de réveil. Vu ce qui s’était passé, il y avait des risques que Shun retrouve très mal ses esprits. Il était alors à ses côtés, près à le plaquer sur le lit et le calmer. Il profita de ce moment neutre puis s’asseoir sur une chaise et laisser tout cette tension quitter son corps. Un ancien collègue qui l’avait jamais vu dans cette état, secoué par ses larmes, gémissant. Il lui donna un peu de décontractant. « J’ai blessé un homme et tué un autre ! » répétait-il, inlassablement.
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Shun Shiroi
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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptyDim 13 Fév - 23:29

Shun semblait aussi impassible qu’une poupée pouvait et devait l’être. Il ne grimaçait pas, ne pleurait pas…rien, pas même un simple trait de rage ou d’indignation, ne transparaissait dans son visage aux teintes profondément blanchâtres. Aussi pâle que la mort elle-même, il continuait de fixer cet incroyable spectacle avec un écœurement croissant : L’homme et sa soif de pouvoir et de vengeance… il ne restait devant lui que l’homme, cet être abject qui ne pensait qu’à une seule et unique chose, détruire son prochain avec une joie presque jubilatoire. Le jeune chanteur détestait ça… Parfois il se demandait ce que pouvait bien lui révélé de plus ce monde sans surprise et indubitablement il se sentait affreusement vieux… plus vieux que le monde lui même. Ceux qui le peuplaient en tout cas n’avaient d’ors et déjà plus aucuns secrets pour lui, c’était un fait ! Que ce soit ce fameux Man shik, ce répugnant traître de Dylan, ou cette lavette de Hagi… Oui plus aucunes de ces stupides créatures dopées à la testostérone et à l’adrénaline ne pouvait se vanter d’être mystérieux à ses yeux. Car eux tous attendait la même chose de ce monde : Violence et destruction. C’était malheureusement dans leurs gênes dégoûtantes…

L’artiste à la crinière de feu ne releva donc même pas la tête lorsque le plus jeune d’entre eux tous pénétra. Il reconnu l’intonation si particulière de sa voix, l’empressement limite vulgaires des mots et des syllabes entre ses lèvres… Il se contenta d’émettre un bref sifflement haineux entre ses dents serrées puis jeta un de ses plus noirs regards vers l’auteur de tous ces troubles : autrement dit le prénommé Yue Ando. Cependant, il ne s’attendait certainement pas à ce que la situation tourne aussi mal pour lui. Kim junior pouvait bien lui faire du mal, le frapper, l’humilier et au besoin même le violer… mais il restait pour lui une seule chose intouchable. Et ce petit quelque chose était malheureusement devenue au fil du temps aussi vital pour lui que le mécanisme automatique de respiration. Son talent était devenu sa seule échappatoire à la souffrance, sa seule bouffée d’oxygène pur… et ce coréen semblait à deux doigts de lui enlever la dernière chose qui avait de la valeur à ses yeux uniquement pour une grotesque et pitoyable histoire de vengeance ? Visiblement oui…

Sa gorge se noua d’abord, puis sa respiration se fit incroyablement laborieuse tandis qu’il sentait les mâchoires en ferrailles se refermées sur lui. Il n’était certainement pas le premier ni le dernier à tomber entre les griffes ensanglantées de ce piège…cependant il se sentait comme oppressé jusqu’au tréfonds de son âme. Car personne alors n’avait certainement ressentit cette douleur ! Il était le seul à ne plus avoir rien d’autre en lui que ce maigre don… il était le seul à ne plus se rattaché qu’à une seule et unique qualité…
Ses mains se serrèrent et ses jointures devinrent aussi blanche que ses os qui saillaient sous une peau tendu et douloureuse… le sang semblait déserter aussi bien son visage que ses extrémités et il se sentait étrangement comme au bord d’un malaise. La syncope le guettait, il en était à présent sur et certain. Sa tension naturellement basse venait très certainement de chuter d’un coup emportant avec elle les derniers vestiges d’une santé qui donnait jusqu’alors plus ou moins le change. Il plissa les yeux, peina momentanément à figer ses pensées et son attention sur un point précis… mais tout cela ne dura pas. Car déjà il sentait une pression sur sa gorge… une sorte de poids qui lui écrasait le cartilage cricoïde et la glotte… qui l’étouffait, l’oppressait et l’étranglait…

« _ Choix numéro un : Tu me laisses le choix de couper les cordes vocales de Shun, et je laisse Yue en vie à jamais. Mais je pense que le pauvre homme finirait par se suicider. Donc tu perdras Shun…
Choix numéro deux : Tu tires juste dans la main de Shun. T’es droitier chéri ? Oui ?! Alors la droite… Et je repars avec Yue, sans te laisser la chance de savoir si je le tuerais ou non. Je sais que je risque de lui faire regretter son geste par d’innombrable torture. Mais saurai-je m’arrêter ? Bien sûr, je t’assure une sécurité face aux yakuza, ça ira de soit, vu que ton établissement sera miens. Puis, je te dois bien ça… »


Les larmes ne lui piquaient même pas les yeux. Il se sentait beaucoup trop choqué pour articuler un mot ou pour emmètre ne serait ce qu’une émotion vague… Il se contentait donc de fixer toujours impassiblement la scène grotesque et pitoyable. Il aurait tant aimé croire que le choix se ferait aussi vite qu’efficacement. Mais le silence s’éternisait… Il durait en longueur et laissait planer derrière lui son cortège de mort et de souffrance. L’ambiance était pesante, trop pesante pour que le chanteur puisse encore reprendre la parole. Il aurait aimé être plus courageux… Il aimerait tant de chose en définitive. La liste serait trop longue pour être totalement citée, mais en tête se trouve certainement ceci : le courage, le pardon et le détachement. Mais il n’avait rien de tout ceci. Ses entrailles se tordirent douloureusement alors qu’il entrouvrait, pour la première fois depuis le début de tout, la bouche. Ses lèvres tremblèrent légèrement, articulèrent quelques syllabes silencieuses avant d’être totalement tordues de douleur. Un hoquet de surprise puis un cri de douleur infini s’extrayait de sa gorge. Ses pupilles étaient totalement dilatées et ses yeux si grand ouvert qu’il ne parvenait même plus à battre des cils…

Il baissa son visage vers sa main droite…. La douleur était telle qu’elle lui fit tourner la tête. La vue du sang, des tendons déchirés ou de la peau en lambeau brûlée n’avait rien à voir avec cette douleur atroce qui se propageait le long de son bras et de sa tempe… La cause de tout ceci était bien plus profonde, bien plus spirituelle : Il ne pourrait plus écrire… Coucher sur une feuille blanche toutes ses paroles, toutes ses pensées, était devenue pour lui une façon de vivre comme une autre. Par ce biais il avait trouvé une échappatoire comme une autre à la vie en elle-même…et à présent on la lui arrachait avec une violence infinie. Les gouttelettes salées ne maculèrent pas sa peau… Non … Devant une telle injustice Shun devint littéralement fou de rage : de quel droit ce porc le privait de tout ce qui lui restait ? De quel droit cet individu se croyait il plus puissant et plus fort que lui qui se battait chaque jour pour vivre un lendemain un peu meilleur ? Pour oublier ce qu’on lui avait fait par le passé…

« _ Espèce de fils de pute ! Ta putain de chienne de mère t’a pas appris à respecter un minimum la vie humaine ? Non attend, te fatigue pas, laisse moi deviner… t’es qu’un fichu bâtard à qui on à même pas inculqué ça ! »


Shun se releva titubant. Il n’était plus du tout sonné… au contraire, la rage anesthésiait sa blessure qui pourtant suintait plus que d’accoutumé. Il s’approcha de lui et de sa main pleine d’hémoglobine gifla cet odieux personnage qui lui faisait face. Tout autre que lui eut jaugé la dangerosité de cet acte… mais lui, qu’avait-il à perdre ? On lui avait arraché une des seules choses qui comptait encore à ses yeux ? S’il le tuait Man shik lui rendrait au final un bien grand service. D’ailleurs il ne se contenta pas de le frapper, il lui crache immédiatement au visage avec une haine et un dégoût tout particulier.

« _ Retient bien ceci…les gens qui n’ont de respect pour rien ne vive jamais très longtemps… Si tu me crois faible je vais te montrer ce qu’une personne désespéré et blessé peut faire… Gardes-toi bien de dormir paisiblement sur tes deux oreilles car parfois le danger ne vient pas du requin mais bien de la petite souris… Andô pourrait être bien plus doux et coopérant que moi ! »


Sa voix vibrait de rage et de colère. Il se détourna ensuite de lui et s’approcha de Satoshi qu’il aida à s’assoir sur un banc. Il ne portait pas d’attention à Hagi…dans le fond c’était lui le responsable aussi… Il ne méritait même plus qu’il lui accorda la parole… Il avait hésité…hésiter entre sa vie et celle de Yue… Cette catin décoloré et vulgaire… Il pinça les lèvres puis commença à faire un garrot à la cuisse maculée de son ancien amant. Brave et stoïque comme un roc, il continuait de le fixer avec une appréhension douloureuse… Comme s’il savait, qu’il voyait au travers son masque de colère…

Puis le noir vint… Alors que les ambulances se garaient et que leur gyrophares et que la voix des ambulanciers emplissait la grande voute de pierre, Shun sombra dans le chaos. Il bascula tout d’abord lentement en arrière avant que l’arrière de sa tête ne heurte le sol froid et humide. Le temps s’écoula sans aucun repaire… Il flottait dans une épaisse mélasse noirâtre sans pouvoir donné une date, une heure ou bien même un jour. Cette sensation n’était pas nouvelle. Il l’avait mainte fois ressentit lorsqu’il avait sombré profondément. C’est donc avec sérénité qu’il attendit… Et le moment vint. La lumière blessa ses yeux pourtant toujours clos. Il se protégea le visage de son bras disponible puis grimaça. Il embrassa ensuite la pièce du regard…

Ses yeux étaient atrocement ternes. Comme si plus rien n’y résidait depuis sa blessure. Il observa absolument tout ce qui l’entourait puis s’arrêta sur le gérant du love hôtel qui paraissait las et fatigué. Ses yeux étaient rougis et sa peau bouffie : il avait pleuré… Shun aurait bien ricané en d’autre circonstance mais même le sarcasme avait déserté son âme… Il ne restait que le vide…et rien d’autre que le vide.

« _ Sors d’ici….Sors d’ici et ne remets jamais les pieds dans un endroit où je me trouve ! »

Il n’avait pas haussé le ton. Sa voix ne comportait même pas la moindre trace de colère… elle était monocorde sans être triste… Lisse, vide, comme tout le reste…
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Yue Andô
Antagoniste
Yue Andô


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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptyLun 14 Fév - 1:30

Yue avait été tout d’abord désemparé, puis une sorte d’affliction avait pris entièrement possession de lui. Il fixait Hagi avec de la douleur mais aussi de l’incompréhension… Le jeune tueur à gage était si jeune, si innocent …et si naïf ? Oui, c’était bien cela ! Il avait été naïf, candide… Il avait crut malgré les maintes mise en garde de son père adoptif que ce cher et tendre Hagi pourrait ressentir pour lui un peu plus que quelque chose de foncièrement intéressé… Autre chose que le désir bestial, que le plaisir simple mais archaïque de la chaire… Oui il avait espérer dans son fort intérieur qu’il aurait put éprouver pour lui un peu plus que de simples envies passagère, car lui en tout cas l’avait aimé autant que faire se pouvait. Il lui avait accordé sa confiance, son entière et infaillible loyauté. Et voila tout ce qu’il récoltait au final… le mépris de sa propre vie ! Il se raidit aussitôt. Il n’allait pas donné le plaisir à Man Shik de le voir ainsi brisé… Il resterait digne jusqu’à ses derniers instants puisque c’était ainsi qu’il avait été éduqué à sa sortie de la rue…

Il releva fièrement le menton et fixa de ses prunelles ambré le coréen. Ses yeux ne reflétaient absolument rien et pour cause son cœur avait été minutieusement fermé à toute douleur. Il en faisait habilement abstraction et se contentait à présent de reporter toute sa précieuse attention sur le maître temporaire des lieux. Il ne pouvait pas décemment se défendre : il était déjà dans un lieu saint, ce qu’il respectait, mais il était surtout mis en jout par un imbécile décoloré qui semblait aussi doué avec son arme qu’un adolescent de trois ans avec un cutter ! Il le regarda avec mépris… Il jaugea la situation à sa façon. Il avait le temps non seulement de le désarmé, mais aussi de le tuer… cependant Kim ne se trouvait pas loin et il était armé lui aussi… Il était seul contre deux. Ça ne lui aurait pas causé de soucis en d’autres circonstance mais le plus vieux des deux étrangers était un bon tireur…et sa rage et son envie insatiable de vengeance le rendait dangereux et imprévisible. Il ne pouvait courir le risque de se faire tirer dans le dos… Une seule chose comptait pour lui à présent : rester vivant !

Il se contenta donc d’attendre qu’on l’emmène loin de toute cette stupide mascarade. Shun avait toute son admiration pour s’être rebellé de la sorte mais il était si las de toute cette histoire qu’il ne parvenait même pas à réellement pensé à cette seconde victime dans l’histoire. Il regarda le jeune homme se faire malmené sans pouvoir éprouver une fois encore une seule petite pointe de remords ou de compassion… Le chanteur n’était rien qu’un inconnu pour lui… quelqu’un que dans sa grande stupidité Hagi avait préféré…Ce qu’il ne lui reprocherait pas… mais ça le blessait profondément.

« _ Si je m’en sors…et ce ne sera très certainement pas le cas Hagi… Je préfère te dire que je ne t’accorderais même pas le droit de mourir. Ce serait bien trop simple tu peux me croire… Vivre est une façon abominable de vivre avec ses péchés…des les expiés un par un. Du n’auras de moi que ma totale indifférence… Bien sur cela sous entends que je ne sois pas mort…et tu peux être sur d’une chose grâce à toi cet abrutit vas se faire une joie de me torturer pendant plusieurs lunes sans me laisser de répits… je te dirais bien dans ce cas que je ne souhaiterais même pas vivre tant la douleur sera insupportable mais de ce coté là je me sais plutôt résistant… non ce qui me dérange le plus et qui me blesse profondément c’est plutôt que présentement tu m’a demander de venir uniquement pour me faire monnaie d’échange contre ta pute aux cheveux rouges… fort bien mais n’espère plus de moi quoi que se soit d’autre…et si un jour ta stupide oie blanche venait à mourir elle aussi, tu peux te dire dans un coin de ton petit cerveau que peut être je n’y serais pas pour rien… la vengeance est un plat qui se mange froid… retient bien ça. Je ne suis pas yakuza pour rien non de dieu. Oh et une dernière chose… quand on me payait pour me baiser et que j’avais que 6 ans… peut être que ces gens là aussi répugnants soient ils, ne m’avaient pas autant manqué de respect que toi en ce moment même. »

Il n’en dit pas plus. Il savait que le son hargneux de sa voix suffisait à lui faire comprendre toute l’ampleur de sa colère sourde. Il savait sans aucun doute que le jeune gérant n’allait plus jamais être en paix avec lui-même… mais il s’en contre fichait… car s’il ressortait vivant de cette terrible épreuve…peut être qu’une fois encore il en serait totalement changé. Il espérait être toujours lui-même, mais qui pouvait deviner ce qu’il deviendrait après tout ceci. Peut être ne serait il définitivement plus l’enfant qu’il était à présent… peut être que sa confiance en l’autre serait à jamais éteinte…

Il marcha lentement vers le véhicule de la triade. Ses jambes ne faiblissaient pas malgré la peur qui lui rongeait les entrailles. Il restait digne et droit et avançait comme si au bout de ce chemin ne se trouvait rien d’autre que des vacances prolongées… Oui il arrivait malgré les événements à garder la tête haute et il en était plutôt fier malgré tout. Il rentra dans la voiture de couleur noir puis lorsqu’elle démarra sur le chapeau de roues, ne put s’empêcher d’avoir une petite pensée pour celui qu’il avait été… et qu’il ne serait jamais plus.
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Satoshi monokuro

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MessageSujet: Re: Dieu pardonne mes pêchés...    Dieu pardonne mes pêchés...  EmptyLun 14 Fév - 3:13

Satoshi ne se souvenait pas de grand-chose. Il se souvenait tout simplement que son cœur avait cessé de battre quand il avait réalisé que le coup de feu était réellement partie. L’odeur de poudre à canon et de chaire brulée avait aussitôt assaillit ses narines délicates lui donnant la nausée. Shun se tenait pantelant comme la représentation même d’un martyr. Il regardait sa main avec les traits déformés de douleur et de rage… le jeune prêtre savait d’ors et déjà que plus jamais il ne serait le même. Et cette même pensée le désolait grandement. Ce n’était pas tant le fait de le perdre un peu plus qui le rendait morose, cela depuis longtemps il s’y était habitué. Le chanteur avait plus ou moins avec le temps glissé vers la folie… cette fois ci elle était juste beaucoup plus près que les autres fois… mais il s’en sortirait comme les autres fois. Non ce qui le peinait et le rendait réellement mélancolique c’était de savoir que peut être cette fois ci le mal avait il réussit finalement à lui arracher les seules choses qui le maintenait jusqu’alors à flot. Il regarda le plus jeune se lever et se dresser avec une colère indescriptible dans la voix et dans la posture.

Satoshi se raidit et s’apprêta à se lever pour intervenir. Il claudiqua mais malgré la douleur parvint à atteindre le jeune homme et à lui attraper le bras fermement. Il pressa ses doigts sur sa peau tout en sachant qu’une trace apparaitrait forcement. Mais il ne voyait pas d’autre moyen de lui demander de se calmer ! Il le tira donc légèrement en arrière mais tout en se faisant il s’appuya sur sa jambe blessée qui recommença à saigner de plus belle. La douleur était par moment assez insupportable et si la vie de shun et sa santé mentale n’eut pas été en jeux pour de bon, il se serait demandé pourquoi il tentait aussi vainement de ne pas hurler et pester contre le ciel.

« _ Ça suffit Shun… Cet homme ne mérite même pas que tu t’énerve contre lui. Tuer et blesser dans la maison de dieux est déjà une punition en soit. Il sera damné jusqu’à la fin des temps et je pense qu’il ne pourra que s’en rongé les ongles lorsqu’il se rendra compte qu’on lui volera tout ce qui à compter pour lui aussi… Même un individu de votre type possède quelqu’un qui lui est cher… un amant… ou peut être même un petit frère. Croyez moi Dieu vous a vu ! Dieu voit tout et entend tout…et de ce fait vous pouvez être sur qu’il ne laissera pas impuni ce crime. Si jamais sa colère s’abat sur vous, vous y penserez également ! »

Il lui jeta un regard noir et grimaça de plus belle. La douleur remonta le long de sa cuisse puis stagna au niveau de sa hanche, rendant pour un moment la marche totalement inaccessible. Ses lèvres se déformèrent et avec une rigidité qui eut put être comique si elle n’avait pas été signe de souffrance, il se déplaça en trainant la jambe vers un endroit un peu plus calme. Le plus jeune le suivit rapidement et agilement puis l’aida à marcher jusqu’au banc. Il passa un bras autour de sa taille et le soutint jusqu’à la banquette en vois brun. Une fois qu’il fut assis il s’occupa de déchirer une partie de la soutane marron qui lui avait été offerte par le vieux frère Shun. Il l’enroula autour de sa cuisse, un peu au dessus de la plaie, et serra de toutes ses maigres forces. Le sang s’arrêta de couler… une bonne chose il en était certain ! Mais la peine quand à elle ne désertait pas ses muscles lacérés ! Les éclats de plombs qui se trouvaient à présent fichés un peu partout dans son membre inférieur se faisait un malin plaisir de déchiqueté tout ce qui se trouvait à leur portée sous prétexte qu’il fasse le moindre petit mouvement… Satoshi ne s’était jamais sentit aussi impuissant et empoté de toute sa vie ! et pourtant il en avait connu des circonstances de ce genre …

Il porta sa main au visage pâle de Shun mais celui-ci se recula… ou plutôt sombra. Il n’eut pas le temps de réagir que le corps frêle et fragile avait basculé et qu’un son mat s’était rependu entres les hauts murs de pierre. Le son avait résonné un moment et avait été suivit du claquement de porte des membres de la triade qui s’en allait avec leur charmante proie ! Le plus vieux se précipita au sol et décolla le corps aussi léger que maigre du sol. Il toucha la base de son crâne et fut rassuré de ne pas avoir les mains poisseuses de sang. Du bien dans du mal… au moins il n’aurait pas de suture à cause d’un simple malaise.

Le silence fut alors remplacé par le brouhaha incessant des véhicules de soin. Ils diffusèrent une lumières bleuté dans tout l’intérieur de l’église puis furent aussitôt accompagné de voix multiple et alarmé par la trop forte présence de l’odeur du sang. Une odeur ferrique que l’érudit ne sentait même plus pour cause d’en être bien trop imprégné et d’avoir ses vêtements trop imbibé de cette substance pourpre. Une femme maigrelette qui sentait la nicotine et le parfum bas de gamme s’approcha de lui. Elle lui adressa un sourire réconfortant puis lui arracha des bras le corps fin et sans réactions de shun. Elle n’était pas belle, pourtant il savait qu’elle l’était très certainement pour la majorité de ceux de la gente masculine…lui tout ce qu’il regardait c’était les divers traitements qui était pratiqué à son aimé. Des tubes en plastiques de différentes grosseurs étaient branchés un peu partout et ça lui donnait la désagréable impression que le plus jeune allait une fois de plus lui claquer entre les bras.

Se fut alors son tour. La même infirmière qui lui avait sourit s’occupa de panser la plaie en appliquant généreusement une compresse d’antiseptique puis immobilisa grâce à une atèle sa jambes mutilée. Une fois tout cela fait elle s’occupa également grâce à la présence de deux médecins et d’un aide soignant, de le monter dans la petite ambulance. Hagi ne se trouvait pas très loin…et pourtant il ne put que voir au travers son regard… son corps était ici mais son esprit était resté dans la chapelle pour un moment. Si près et si loin à la fois. Cette fois, et seulement cette fois ci, il éprouva un peu compassion pour cette homme qui ressentait dès lors ce que lui avait dut endurer pendant des semaines, des mois, voire des années !

« _ ce n’est que le début du cauchemar… une fois que shun à toucher les portes de la folie et qu’il les a ouvertes… c’est l’enfer qui vous attends vous pouvez me croire… »


Il sourit tristement puis s’allongea sur la couchette tandis que le véhicule médical cahotait sur la route endommagée qui menait vers l’hôpital de secteur le plus proche.
Il se réveilla lui aussi étrangement nauséeux. Sa bouche était pâteuse et il était incapable de dire ni où, ni comment il s’était endormit. Bref il se sentait étrangement comateux et ne comprit pas immédiatement que c’était dut a l’anesthésie et à l’opération qui avait été faite en urgence alors qu’ils arrivaient dans l’enceinte hospitalière. Il possédait à présent de nombreux clip et un arsenal de couture à lui tout seul dans la peau… Il gigota un peu, testa la souplesse de son mollet et de sa cuisse puis se résigna. Il était pour l’instant aussi empoté qu’un signe hors de l’eau… pourtant il s’inquiétait grandement de ne pas voir Hagi et son ex compagnon ici avec lui… Il prit la sonnette et la pressa du pouce.

« _ J’aimerai s’il vous plait qu’on me donne des nouvelles de Shun shiroi… ou qu’on me mène à lui je vous prie »

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