~ Chocolate II Luxury ~

« Le Chocolate fais peau neuve. Venez découvrir la nouvelle génération. Ce n’est plus un hôtel. C’est plus qu’un club, plus qu’un bar, qu’un cabaret et qu’un casino. C’est une idée, un mode de vie. Une discrétion assurée, on y entre que par parrainage, mais il y a bien plus de privilège.

Il n’y a presque plus de tabou, ou presque. On peut se laisser allé a n’importe quel simple plaisir punit par votre Surmoi. On vous offres, femmes ou hommes pour vous servir un verre, échanger quelques paroles, embrasser vos dés ou même porter chance, …

Je suis heureux de vous accueillir dans le Chocolate II Luxury.

Amicalement, votre nouveau directeur, Hagi Uemura. »

Pour ceux qui ne connaissaient pas le Chocolate love hotel, avant de devenir le Chocolate II Luxury, voici son histoire. Cela commence par le nom Uemura. C’est une famille composé de cinq garçons. Le troisième venu, Tetsu avait créé un love hôtel, au début relativement commun, mais qui amena le reniement d’une grande partie de sa famille, sauf du petit dernier, Goto. Puis, avec le temps, sa petite entreprise prit de l’ampleur. Il avait beaucoup d’argent, et aimait énormément ce qu’il faisait. Son hôtel était reconnu et ses employés l’adoraient par sa gentillesse voire, un peu trop grande.

Puis, un jour, il rencontra un jeune homme, une rock star qui vivait d’une certaine débauche et sculpté dans un iceberg. Il réussit à se lier d’amitié, ce qui lui fit énormément de bien. Homme d’affaire, et d’intérêt, il n’avait plus eu personne sur qui compté sans parler d’un cancer qui avait décidé de débarqué dans sa grande solitude en profondeur. Cet homme, ce chanteur, Shun, amena aussi, par un grand miracle une réconciliation entre l’aîné de la famille et le troisième fils. Eux deux, si liés jeunes, mais qui après son coming out, s’était retrouvé tout seul. Hagi entra à nouveau dans sa vie et veilla sur lui, ainsi que sur Shun.

Il s’était pensé guéri, mais le cancer récidiva. Tetsu devait recommencé le traitement. On réussit à repousser la maladie à nouveau, mais la motivation et sa force physique le quitta. Il n’avait plus l’énergie de s’occuper d’un tel endroit. Malheureusement, ce genre d’endroit ne marche pas réellement sans la participation de quelques personnes de la mafia. Surtout qu’il venait de faire un grand emprunt pour faire quelque travaux dans son hôtel. Bien sûr, il ne pouvait pas prendre sa retraite ainsi. Les yakuza lui mirent une petite pression et insistaient pour qu’il garde l’établissement ouvert ou alors qu’il rembourse tout immédiatement. En vain, tout ces événement ne firent que le vieillir un peu plus et le fatigué tellement plus. Désespéré, il se laissa allé dans l’alcool et la drogue. Hagi et Goto ne pouvaient le laisser ainsi partir dans un gouffre qui risquait de le dévorer jusqu’à la moelle. C’est donc l’aîné de la famille qui reprit le Chocolate avec l‘aide du petit dernier Goto. Bien sûr, ce fut à une condition, de tout reprendre.

Un grand chantier s’imposa alors autour du fameux Chocolate Love hôtel qu’on renomma le Chocolate II Luxury.

La vie d’Hagi était paisible. Un père de famille divorcé qui n’avait jamais assumé sa bisexualité, mais qui, par la rencontre de Shun, le changea. Il avait prit plaisir à laisser sa personnalité refoulé prendre des fois le dessus ; avoir des relations avec des hommes sans honte. C’était le chirurgien chef d’une clinique de Tokyo. Il eut une aventure bien forte avec le chanteur ce qui chamboula toute sa vie. Sans ça, jamais il aurait pu s’épanouir, mais surtout quitter son travail diplomé avec fierté pour devenir un vulgaire patron d’un palais des vices. D’un certain côté, reprendre cette affaire ne le gênait aucunement. Un vrai homme d’affaire, il retrouvait aussi la nostalgie de moment passé avec un amant disparut. Peu après la nouvelle hospitalisation de Tetsu, Shun disparut de la planète, comme envolé. La dernière fois qu’il le vit, c’était à l’hôpital. C’était comme s’il avait laissé entré Tetsu dans sa vie pour perdre Shun.

Il fit énormément de changement, ayant déjà plus de gout et de classe que son frère. Il joua avant tout la discrétion, ce qui freina beaucoup moins les gens qui venaient à fréquenter ce genre d’endroit. On pouvait y entrer qu’en faisant partie du club et pour cela il fallait se faire parrainer, que ce soit par un employé ou un membre. On vous donnait une carte qui était la clés de ce monde de pêché.

Officiellement, ce n’était qu’un casino, qui fréquentait un bar et un club d’hôte et d’hôtesse, mais officieusement, on y offrait des salons privées, avec quelques occupations comme des ventes aux enchère pour des soirée avec une belle personne, ou simplement celles qui voulaient bien offrir des services contre un peu de pécule.

Ce n’était plus le même endroit, ni le même patron. Il adorait son nouveau rôle, si despotique. Contrairement à son frère, il ne faisait pas de cadeau à ses employés, mais bien plus à ses clients. Bien sûr le respect était de rigueur, mais pas le laissé allé. C’était un tyran …